RIP Jean-Pierre Marielle (24/04/2019)

Jean-pierre Marielle,cinéma,musique,chanson,Jean-Roger Caussimon,BO,La première chose qui m'est venue en tête en apprenant la mort de Marielle, n'a pas été un de ses films mais une chanson qu'il interprétait avec Jean Rochefort.

Paris Jadis c'est son titre. La musique est de Philippe Sarde et les paroles de Jean-Roger Caussimon. La chanson accompagne le générique du film de Bertrand Tavernier Des enfants gâtés de 1977 dans lequel les deux acteurs ne jouent d'ailleurs pas.

 

 

Paris Jadis par Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle

Paris Jadis
paroles Jean-Roger Caussimon
 
Dans l’Paris des républiques 
L’accordéon nostalgique a semé bien des musiques 
Dont il reste des échos 
Dans nos cœurs y’a des rengaines 
Dont les rimes incertaines 
Se prenaient pour du Verlaine du Bruant ou du Carco 
Le chanteur des rues qui brame 
"A vot’ " bon cœur, Messieurs-Dames ! 
Paris s’ra toujours Paname 
Et tout ça n’vaut pas l’amour ! 
Lorsque les télés s’allument 
Pauvre fantôme des brumes 
S’en revient, succès posthume 
Nous hanter au fond des cours 

Et allez donc ! 
Envoie la ritournelle de la chanson gnangnan et chauvine et vieux jeu ! 
Réveille un peu le piano à bretelles ! 
A chaqu’fois qu’on l’entend on a les larmes aux yeux. 

Paris c’est plusieurs villages 
Et chacun a son visage 
Le 16e a son langage 
Et la Bastoche … a le sien 
On y cause en argotmuche
et Pantin ce dit Pantruche  
Ménilmontant… Ménilmuche 
Et le temps n’y change rien. 
Moi j’aim’ bien la plac’ des fêtes 
Et, les choses étant bien faites 
Pas loin du tabac-buvette 
Y’a l’église et la mairie 
Moi je rigol’ quand je pense 
A ceux qui partent en vacances 
En Bretagne ou en Provence 
Rien ne vaut l’air de Paris… 

Et allez donc ! 
Envoie la ritournelle de la chanson gnangnan et chauvine et vieux jeu ! 
Réveille un peu le piano à bretelles ! 
On s’croirait au printemps et l’ciel est toujours bleu. 

On sait bien de par le monde 
Que « Paris c’est une blonde ! » 
Et les visiteurs abondent 
Il en vient de tous pays 
La tour Eiffel les étonne 
L’musée Grévin les passionne 
Et la Seine, enfin, leur donne 
L’attrait de ses quais fleuris… 
Dans la lumière irisée 
Ils s’en vont, l’âme grisée 
Le long des champs Elysées 
Et comprennent que Paris 
Restera, quoiqu’il advienne 
La capital’ souveraine 
La seul’ l’unique, la reine 
Par le cœur et par l’esprit 

Et allez donc ! 
Envoie la ritournelle de la chanson gnangnan et chauvine et vieux jeu ! 
Réveille un peu le piano à bretelles ! 
Dans le genre exaltant 
On n’pourrait pas fair’ mieux 

La, la, la …

17:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre marielle, cinéma, musique, chanson, jean-roger caussimon, bo |  Facebook |  Imprimer | | | | | Pin it! |