J’ai trouvé dans La Petite Revue de mars 1890 (voir note précédente) cette brève intitulée Une Femme Pétrifiée.
"Il y a environ seize ans mourait dans notre ville une femme nommée Adélaïde Rolade, qui fut ensevelie à vingt milles de la ville. Son mari, Monsieur Rolade se rendit il y a quelques jours, au lieu de sa sépulture pour l’exhumer et transporter ses restes dans un autre cimetière.
Mais quelle ne fut pas sa surprise et celle de quelques amis venus avec lui en trouvant le corps de la morte dans un état de conservation parfaite n’ayant pas perdu un seul de ses cheveux ! Leur étonnement augmenta lorsqu’ils voulurent la soulever ; elle pesait le poids énorme de 700 livres ! Un examen attentif fit découvrir que le cadavre avait été déposé dans le voisinage d’une source alcaline dont l’action lente et continue avait amené sa complète pétrification !."
Cet article m'a fait penser à la fontaine pétrifiante de St Alyre à Clermont Ferrand dont les jardins étaient agrémentés de personnages et d'animaux pétrifiés et qui furent l'objet de cartes postales de bien piètre qualité.
Commentaires
A propos de la fontaine pétrifiante de St-Alyre à Clermont, je me suis toujours demandé comment étaient réalisées au départ les statues, qui se présentaient d'une manière assez naïve dans leur état "pétrifié" final. Et s'il n'y avait pas au départ un sculpteur au talent naïf dont l'histoire ne nous a pas laissé le nom. Ces statues, comme d'autres objets que les touristes en visite je crois étaient conduits à faire pétrifier, étaient déposées dans des écoulements qui les couvraient vite de sédiments du genre calcaire. Ce ne sont pas ces dépôts qui à eux seuls pouvaient donner à ces statues leur aspect naïf, si?