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Il y a des jours sans. Sans perspective d'amélioration. Ou les craquements des articulations vous rappellent à votre âge, au couperet prêt à tomber. Et puis des septuagénaires viennent vous rappeler qu'il reste toujours un peu d'énergie au fond des batteries…
Going Back Home. Wilko Johnson (Dr Feelgood), Roger Daltrey (The Who). 2014
Ça faisait longtemps que j'en entendais parler, ça y est c'est fait La compilation Amiens Underground 1977/1996 vient de paraître et je n'étais pas le seul à me la procurer au comptoir de La Malle à Disques à Amiens. Il est donc dorénavant possible de découvrir ou de se remémorer ce que la scène musicale amiénoise proposait à l'époque.
Je ne suis pas critique musicale, loin s'en faut, et vous renvoie à la critique de Will Dum sur le site Muzzart qui après une écoute attentive révèle le teneur de ce double album vinyle (accompagné, pour ceux qui n'ont pas gardé leur platine, d'un CD) qui rassemble les créations de 25 groupes amiénois. Titage à 300 exemplaires dépêchez vous.
L'objet est réussi. La pochette réalisée en carte à gratter par Tonton Ringo a un côté brut et hors temps. À l'intérieur une galerie de photos nous rappelle la trombine qu'avaient tous ces jeunes gens modernes aujourd'hui pour la plupart quinquagénaires quand ils n'ont pas hélas disparus.
Un extrait avec Instinct Rebelle de Pas de Panique
L'époque ne connaissait pas les réseaux de diffusion tels qu'ils existent aujourd'hui et il était plutôt difficile de jouer hors région. À Amiens, avant 1987 et la création de la Lune des Pirates et de sa salle de concert, le système débrouille était à l'œuvre. Je me souviens de ces salles qui n'oubliaient jamais d'avoir un buvette, la Cheminote, l'Amphi 600, Le Picardia (Flixecourt), Le Pacific Club… et tout un paquet de Maisons pour Tous des environs. Il s'y produisait plusieurs formations par soirée avec quelques invités extérieurs comme sur les affiches ci-dessous The Sentinels (de Senlis) ou Les Pieds Nickelés (Lille).
Je ne sais pas si la proposition est faite pour durer ou si ce n'est que pour un moment mais la Galerie Christian Berst vient de mettre à disposition le feuilletage de certain de ses catalogues d'exposition ou de monographies. Ça vaut le coup d'aller s'y perdre un moment, ICI.
L'arbre à loques de Sénarpont avait déjà fait l'objet d'une note sur ce blog en 2014 (ICI). J'y suis retourné l'autre jour pour m'assurer que les croyances populaires avaient la vie dure, et c'est le cas. Les ormes couverts de tisssus et vêtements de l'époque ont disparus, cassés, brulés par de sinistres couillons sans doute. Deux ormes ont été replantés, protégés comme il se peut par des barrières de bois elles aussi recouvertes de vêtements sensés aider à la guérison de maladies de peau avec l'aide spirituelle de Saint-Claude.
Je ne sais pas si la pandémie de Covid a eu un impact sur la fréquentation du lieu mais son usage semble encore très actif, et la présence de masques FFP2 en est la preuve.
Parfois, si on leur laisse le temps, certains tissus font corps avec leur arbre, mousses et lichens s'appropriant l'un ou l'autre sans aucune différence.
La petite chapelle de béton en remerciement à Saint-Claude.