Au hasard d'un rangement, une pochette de photos prises en juin 2000. Au milieu de celles-ci, des clichés que je ne parviens plus à situer. Quelques indices dans le reste de la pellicule, le temps libéré de l'été, et quelques errances en nos campagnes et la maison aux papillons a retrouvé une adresse.
15 ans séparent les prises de vues, la végétation a gagné en surface et volume, le bâti se dégrade, les couleurs des fresques et des sculptures de ciment ont passé mais ce jardinet conserve de beaux restes.
Personne à qui se présenter, des rues désertes sous la canicule de juillet, on n'en saura pas plus sur son histoire.
Vismes-au-Val (Somme). 2000/2015.
Tous clichés Laurent Jacquy
Vu de la rue, le jardin est encadré par deux bâtiments en L, il est clos sur l'avant par une barrière de ciment ornée de pointes et de papillons en mosaïque.
Une petite porte ouvre sur le jardin et mène par un chemin de tessons de verre et de ciment jusqu'à la maison.
Sur la droite, le mur de la dépendance est couvert de mosaïque. Un parterre de fleurs accueille un chasseur et son chien.
Cliché de 2000.
En 2015, le toit s'effondre, la mosaïque se désolidarise du mur et a besoin d'étaies.
2000, les couleurs sont plus vives qu'aujourd'hui et l'on aperçoit derrière le chasseur
un échassier aujourd'hui disparu sous la végétation
Sur la gauche une rigole passe sous un moulin et rejoint un château fort entouré de douves. En 2015 la végétation fait le siège du château et dissimule le reste de l'installation.
Un meunier, émerge difficilement de la verdure
Sur toute sa longueur la maison d'habitation est habillée de fresques en bas-relief colorées représentant des scènes rurales.
Au fond à droite en 2000 on observait encore Pérette et son pot au lait
devant un faux puits de rocaille et de mosaïque
En 2000, la barrière qui sépare en deux le jardin est visible.
Une scène de repas.
Dans le champ, un chasseur et son chien, en arrière plan le paysan laboure.
A gauche deux cerfs.
Près de la porte une composition au bouquet accueille le visiteur.
Commentaires
Très belle découverte, Laurent, il faut absolument situer ce jardin et cette maison dont les décors pleins de poésie naïve auraient dus être préservés, ultra photographiés, déplacés, volés, que sais-je?
Oups, pardon, j'ai lu trop vite, je vois que tu as donné le nom de la localité...