Cannabis Thérapeutique

C'est un rendez-vous un peu court que nous propose l'ecomusée de la rue Cavé (Paris 18e). L'association Principes Actifs .org y a réuni les œuvres de 25 illustrateurs peintres, photographes, vidéastes… dont on peut voir les travaux autour du cannabis thérapeutique dont la mise en pratique ne fait que trop tarder. 
On y trouve plein d'artistes que j'aime bien, certains nous ont quittés les autres sont là pour contnuer ce combat.

Muzo

Pierre Ouin

Olivia Clavel

Gébé

Jacques Pyon

Anne Van Der Linden

Kiki Picasso

Philippe Lagautrière

Placid

Arnaud Baumann

Duo des falaises

Caroline Dahyot est décidément sur tous les fronts, et du haut des falaises où sa villa Verveine créa la polémique à Ault (Somme) il y a quelque temps (voir note de B. Montpied en 2010) la musique vient aujourd’hui s’ajouter à ses autres pratiques artistiques.

C’est avec Laurent Briet qu’elle forme désormais le Duo des Falaises qui sera pour une soirée électro-poétique à la Cantine de Belleville (108 Bd de Belleville Paris XXe) ce mercredi 27 juin à 20h. Que les parigots se passent le mot.

À l'écoute un morceau envoûtant du Duo des falaises, Paris (it's full of one boy) 2012.

Le Duo des Falaises se regarde aussi sur Youtube ici
et on en sait plus sur Caroline Dahyot avec les notes de Bruno Montpied sur Le Poignard Subtil
 

D'une brève visite en avril 2011 à la villa Verveine, je n'ai ramené que de bien médiocres photos, mais c'est la faute au photographe… reste à moi d'y retourner, ce qui j'espère ne saurait tarder.

Détails d'une maison plus qu'habitée. Photo L. Jacquy. 2011

La villa Verveine face à la mer. Photo L. Jacquy. 2011

La villa Verveine côté rue. Photo L. Jacquy. 2011

Les inspirés du milieu de la route ?

La revue Barricade est donc sortie cette semaine et pour ce numéro 1 un article de 7 pages signé de Christiane Demeulenaere-Douyère est consacré aux barricades. Origines du mot, significations, évolutions… de quoi éveiller l’intérêt.

Dans un encadré intitulé Anatomie d’une barricade, il est presque question de création spontanée, d'art brut collectif ? je cite : "A quoi ressemble une barricade ? Existe-t-il d’ailleurs une barricade standard ? L’iconographie apporte de précieux renseignements à cet égard. À l’origine de toute barricade, il y a un bricolage, car la barricade est faite d’objets hétéroclites, récupérés dans son environnement immédiat et détournés de leur usage quotidien et banal…"

Une brève histoire des barricades constitue le principal de l’article où l’on voit qu'en réponse à la spontanéité des barricades populaires contestataires improvisées le génie militaire inventera les barricades-citadelles véritables petits "Vauban".

Grèves de Limoges 1905, barricade rue de la Raynie

Grèves de Limoges 1905, barricade ancienne route d'Aize

 

Grèves de Limoges 1905, barricade ancienne route d'Aize.

 

Barricade rue Royale à Nantes

1909, barricades à Barcelone

1936, barricades à Barcelone

Alger 1960

Paris 1968

Paris mai 1968. Photo Jean-Pierre Rey.

Pour les indignés, assis pacifiquement sur les pavés des grandes places européennes nous recommanderons la lecture d'un essai d'Auguste Blanqui (1805-1881) intitulé Instructions pour une prise d'armes dans lequel il est entre autre précisé qu'il faut dépaver 48 mètres de rue pour construire une bonne barricade. A vous de jouer !

FANZINES ! Festival

La médiathèque Marguerite Duras, dans le 20e à Paris, ouvre ses portes jusqu'au 4 novembre au Fanzines! festival. Fanzines, graphzines et leurs créateurs sont donc au rendez-vous dans diverses expos.

On pourra voir : plus de 400 fanzines du monde entier, consultables en un même lieu, des œuvres originales de Chamo, Loïc Gaume, Sam Rees… une exposition sur l'illustrateur russe pour la jeunesse Lev Youdine  et quelques-uns des post-it coloriés du projet Dans le ciel tout va bien.

 

  

 

Quelques post-it coloriés à découvrir également sur le blog du projet Dans le ciel tout va bien.

Dans sa revue DMPP (des Dessins des Mots sur du PaPier) Gérard Auclin consacrera sous peu un dossier à Lev Youdine.

Les trois publications maison, Pathologia, et les Répertoires des macchabées célèbres 2010 et 2011 seront consultables, à vous de les trouver !

Fresques de salles de gardes

Un lecteur me signale l’existence du site Le Plaisir des dieux qui est le site des internes des Hôpitaux de Paris et qui archive là des photos des fresques des salles de gardes d’Ile de France et les affiches du Bal Annuel de l’Internat depuis 1880. On connaît les chansons de Salle de Garde, leur paillardise, il en est de même pour les images qui ornent ces réfectoires, lieux de décompression où il est interdit par règlement de parler de médecine, de religion et de politique. Reste donc le sexe ; et les artistes carabins ou étudiants des Quat’z’arts s’en donnent à cœur joie sur les murs de ces lieux interdits au public.

Photo Gilles Tondini 

 

Un ouvrage de 2010 L’image Obscène de Gilles Tondini paru chez Mark Batty Publisher existe sur le sujet.

 

Le Plaisir des Dieux offre un grand nombre d'images (pas toujours de trés bonnes qualités) classées par hôpital, mais aussi des chansons paillardes, une histoire de l'internat et un grand nombre d'affiches pour le Bal de l'Internat dont je reparlerai ici.

Boulogne La Grasse - 3

Le château de Boulogne la Grasse a déjà été le sujet de deux notes et d'un album photo sur ce blog. Si j'y reviens aujourd'hui c'est qu'il revient dans l'actualité de façon assez singulière. La Start Up Dartagnans nous proposant d'en devenir copropriétaire pour quelques euros. Je n'ai pas d'avis sur ce crowdfunding, sur cet appel à investir dans un projet économique apparemment déjà bouclé. L'intérêt ici vaut pour les nouveaux documents iconographiques disponibles sur la page de cette offre et de la vidéo (commerciale) qui l'accompagne. L'occasion d'une visite de cette folie par le ciel…

 

1914/1918 Soldats français pendant la réquisition du château par l'Armée

Soldat imitant la fameuse chimère, copie d’une statue de Notre Dame de Paris

 

Plaques émaillées d'hôtellerie

Quelques plaques émaillées d'hôtellerie et de restauration, garantes de qualité pour certains guides, certification d'appartenance à un réseau, elles rassurent les clients peu enclins à la découverte.

La fameuse plaque du Guide du Routard avec son illustration de Jean Solé. Format 14,5 x 24 cm.
Un changement de couleur est réalisé chaque année. La typographie a changé (pas en mieux) en 2002. Réalisation de l'émaillerie Sanrival - Paris

Comme à l'habitude les photos sont agrandissables d'un clic. D'autres plaques émaillées ici.

Guide touristique Kléber-Colombes. Format 35 x 47 cm.

Plaque émaillée à oreilles pour le réseau France Ouest Hotels réalisée par l'Émaillerie Alsacienne - Strasbourg.
Format 38 x 31 cm.

Plaque émaillée à oreilles pour le guide Oxford House réalisée par l'Émaillerie Alsacienne - Strasbourg.
Format 38 x 31 cm.

Plaque émaillée bombée du réseau Europe Tourist Service. Format 32 x 32  cm.

Réseau Suisse Touriste Service. Format 30 x 21 cm.

Plaque émaillée bombée au graphisme sympathique du réseau de l'École Hôtelière réalisée par l'Émaillerie Alsacienne - Strasbourg. Diamètre 25 cm.

Plaque de l'UNR réalisée par l'Émaillerie Alsacienne - Strasbourg. Format 32 x 32 cm

Plaque émaillée à oreilles pour le réseau Bonds Hotel. Format 32 x 32 cm.

Plus rare et rigolote cette petite plaque de l'Association Européenne des Directeurs d'École Hôtelières.
Format 15 x 21 cm.

Soleil sans fin

Deux choses m’ont fait m’intéresser aux environnements spontanés et à leurs créateurs. La première fut la proximité géographique du site de Bodan Litnianski que j’ai pu voir évoluer au fil des ans. La seconde fut la parution en 1984 du livre de Francis David Guide de l’art insolite Nord/Pas-de-Calais (Éditions Herscher, Paris), Picardie. J’y découvrais pour la première fois les créations de Léon Évangélaire, Arthur Vanabelle… et de Monsieur Goldoni de Quesnoy-sur-Airaines. Ma dernière visite sur les lieux datait de 2006, la maison était devenue tristounette, seule une statue de femme à l’équilibre précaire persistait dans le jardinet.

 

 

 

 

Le jardin tel qu'il apparaissait en 1984 sous l'œil de Francis David

De passage sur place comme guide du Poignard subtil, la maison répondant au nom énigmatique de "Soleil sans fin" a repris des couleurs et de nouvelles statues sont apparues. Les constructions de bois (moulin, château) ont disparu. La femme de ciment est toujours là. Son châle a changé de couleur et elle accueille le visiteur à gauche du chemin, laissant place à un barbichu aux bras grands ouverts et à un paon (absents auparavant). Les petites ornementations de mosaïque contrastent aujourd’hui avec une façade de couleur jaune.
La maison, désertée ce jour-là, n’a pu nous livrer le nom de l'heureux restaurateur. 

Des panniers en mosaïque ornent la porte. Photo L. Jacquy

Les décorations qui emplissaient le jardinet, sont maintenant ramassées sur la façade. Photo L. Jacquy

La légère inclinaison de la statue donne un certain swing à la demoiselle. Photo L. Jacquy

Les animaux ont retrouvé leurs couleurs. Photo L. Jacquy

Des personnages bien accueillants. Photo L. Jacquy

Brocantes, c'est reparti !

Un peu frileux les premiers vide-greniers de l'année ont commencé en salle ou à couvert de halles, de préaux… Comme chaque année, je suis équipé des Guides Vivement Dimanche des brocantes. Pour les chineurs qui voudront découvrir les réderies de Picardie ou de Champagne-Ardenne vous pourrez trouver les guides ICI. 

Dans une note précédente j'avais glissé quelques cartes postales de brocantes début de siècle, celles qui suivent sont postérieures aux années 70. Auto-éditées par des photographes, des Syndicats d'Initiative ou des organisateurs d'événements, elles ont généralement fait l'objet de petits tirages et sont plus difficiles à dénicher que les cartes plus anciennes.

Plouay (56). Photo Yvon Kervinio. Braderie du 3 août 1987.
Art Média Lorient. 150 exemplaires.

Nantes (44). Photo Yvon Kervinio. Place Viarme 19 octobre 1985.
Art Média Lorient. 150 exemplaires.

 

N°2 d'une série de 12 cartes. Aux puces, les cartophiles. 3 000 exemplaires

Clermont-Ferrand (63). Photo Jean-Marc Durand. Gare routière.
Juillet 1991. 300 exemplaires.

Orléans (45). Carte commémorative du Salon de la Carte Postale du 14 novembre 1982.
Exemplaire n° 301

Allanche (15). Photo François Bouchon. Les exposants sur le manège de chevaux de bois.
3 et 4 août 1985. 1 000 exemplaires. 

Paris. Carte N° 6. À chacun selon ses besoins. Éditions Siphula. 10 000 exemplaires.

Biarritz (64). Marché à la brocante des Docks. Novembre 2009. 100 exemplaires. 

Camouflage -Tromper l'ennemi

Beau cadeau qu'on m'a fait là, Tromper l'ennemi, l'invention du camouflage moderne en 1914 - 1918 par Cécile Coutin. Dans une note précédente, Des arbres dans la guerre, on avait entr'aperçu les arbres factices servant d'observatoire. Le livre, co-édité par le ministère de la Défense bénéficie d'une iconographie et d'une documentation de premier ordre. La partie la plus intéressante est certainement le chapitre consacré aux artistes camoufleurs, peintres, sculpteurs, décorateurs de théâtre… les cubistes qui maîtrisent déconstruction et déformation de la réalité sont particulièrement prisés. Quelques images pour vous mettre l'eau à la bouche.

Tromper l'ennemi, l'invention du camouflage moderne en 1914 - 1918
par Cécile Coutin
Editions Pierre de Taillac, Paris

 

André Mare. Autoportrait. 1914.    André Mare. Autoportrait cubiste. 1915.

André Mare. Le 280 camouflé. 1915

André Mare. Le 280 camouflé. 1915

En août 1917 la revue la Baïonnette rend hommage aux camoufleurs. Illustration de Jacques Nam.

Le peintre Jean-Louis Forain peignant un canon de 75.

 

Georges Tournon. Char Renault FT 17. Crayon et gouache. 1918.

Sur les océans on ne se cache pas on trompe l'ennemi sur son identité, sa taille, sa direction…

Une chose en amenant une autre, je glisse ici deux peintures de ma série Vercors en lien direct avec le camouflage.

Trouves les six maquisards cachés dans le décor. Laurent Jacquy.
Peinture et figurines sur cadre bas-relief en bois. Format 22 x 16 cm

Ne rien laisser parâitre. Laurent Jacquy.
Peinture sur cadre bas-relief en bois. Format 22 x 16 cm