Parfois peu attentif ou juste pressé il m’arrive de rentrer de brocante avec des livres à l’état déplorable, pages manquantes, gribouillis de gamins… Alors cette fois-ci rattrape les autres.
Fouillant une caisse de revues et de bouquins en vrac, j’ajoute à ma pile déjà conséquente un volume à la couverture souple intitulé Femmes de rêve - José Gonzalez (un des dessinateurs de Vampirella) aux éditions du Triton.
Je n’y jette alors qu’un coup d’œil rapide. De retour à la maison dès la première ouverture une page découpée tombe, plusieurs fragments également. Des pages aux dessins noir et blanc ont été maladroitement colorées. C’est foutu.
Je me dirige sur la préface, bien pressé de savoir ce que je vais manquer. Les gribouillis en vis à vis de celle-ci sont plus explicites. J’en oublie José "Pépé" Gonzales, et cherche d’autres dessins. Le petit malin a utilisé toutes les pages blanches de la partie portfolio pour dessiner, format pleine page ce qui ce qui de toute apparence est une obsession pour lui : des femmes, toujours de dos, des culs, des sexes. Et face aux dessins du pro de la BD érotique, on peut dire qu’il tient sacrément le choc.
En vis à vis de la préface, alors que le personnage imprimé a été vétu de feutre et a gagné un sexe masculin,
les premiers dessins apparaissent.
Des fesses comme les aime Crumb
Des légendes du portfolio s'immiscent dans les nouvelles créations.
Sur cette planche le seul dessin qui ne soit pas une "femme à poil', une moto.
Représentée elle aussi de dos !