A une semaine du départ du Tour de France 2013 quelques détournements de vélos.
Tio's Tacos à Riverside Californie
Bicycle gate, Bergh Apton
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A une semaine du départ du Tour de France 2013 quelques détournements de vélos.
Tio's Tacos à Riverside Californie
Bicycle gate, Bergh Apton
Avec ce printemps pourri les glycines picardes sont bien pâlottes. Ces photos japonaises trouvées parmi les milliers de photos anciennes mises en ligne par Okinawa Soba donnent un peu de couleur à ce presque été qui semble une fin d'automne.
Pas beaucoup de vieux papiers dans les vide-greniers ce dimanche mais au moins cette carte postale publicitaire pour les caquettes Torpedo qui m'a mis aux anges. Raymond Kopa y est lumineux et le Tergal 100% lavable.
De temps à autre, quelques photos sorties de mes cartons à chaussures.
Un fond à la Louis Jammes
Il y a un mois naissait Complètement Zinzin, le blog de Béatrice Bazin. Passionnée de photographie, photographe elle-même, elle nous invite à découvrir des images, des artistes, des démarches qui la touchent ou la questionnent.
En bonne partageuse ses notes brèves et imagées sont accompagnées des liens qui combleront notre curiosité.
En peu de temps donc, il a déjà été question de Jannatul Mawa, Yannick Grain, Cédric Martigny, Shadi Ghadirian, Arnold Odermatt… et de son propre travail qu’elle égrène au compte-goutte.
Un lien permanent a été ajouté dans la colonne de droite.
Une des photos de la série transparences
©Béatrice Bazin
Un cliché du policier photographe Arnold Odermatt.
Close Distance. Photo : Junnatul Mawa
Série Ghajar. Photo : Shadi Gadirian
Symétries. Photo : Béatrice Bazin
Série "Balais". Photo : Béatrice Bazin
À Victorine Autier, Amiens. Photo : Béatrice Bazin
Sur ce blog il a déjà été question de pipi, et des vespasiennes ici. De la représentation graphique du caca là.
Mais quid du prout.
Pas facile à représenter, les recherches s'annoncent difficiles, heureusement je suis tombé sur ces perles (ici bien nommées) du photographe chinois Song Go pour un désodorisant.
Les asiatiques semblent à l'aise à représenter pets, prouts et autres flatulences, ces estampes japonaises qui les tranforment en armes redoutables semblent le confirmer.
On m’a offert un bien joli jeu de 7 familles. Jeu Photo des 7 familles édité par l’association loi 1901 Les instantanés ordinaires, association créée par la plasticienne Sylvie Meunier.
Sur son site très bien fait, elle explique comment tout a commencé en août 2008 avec une boite à chaussures emplie de photos familiales qui lui étaient parfois non identifiables. Depuis, vide-greniers, bouquinistes, particuliers… sont ses principales sources d’approvisionnement de clichés amateurs, de photos anonymes.
De tous ces instantanés, ces moments de vie, elle crée des ensembles, par thèmes ou accointances de sujets ou de défauts techniques (flous, cadrages hasardeux…).
Allez découvrir ses séries, achevées ou en cours de constitution. Qu’elles se nomment Quand je serai grand, Ne bouge plus, Sur la route mon amour, Avant que tu ne disparaisses, Les illuminés… toutes, pour une raison ou une autre, vous seront familières.
À chacun de compléter les familles Au balcon, Chien, À vélo, À la plage, Blanchette, Assis, À la neige.
De la série Quel dommage ! Flous et cadrages ratés.
Série Les Illuminés, le blanc est surexposé et s'étend comme une aura.
Série Vice & Versa, c'est celui qui tient l'appareil qu'on ne voit pas.
Série Petits repas en famille.
Une chose en amenant une autre, cette collecte d’images anonymes m’a fait penser à une démarche pas très éloignée dont le plasticien Philippe Mairesse m’avait parlé dans les années 90 et qu’il initia vraiment au début des années 2000.
Les photos collectées pour son projet sont toutes des photos trouvées sur le voie publique au hasard de déplacements dans la ville, en aucun cas elles ne sont ramassées dans les poubelles (qui sont des lieux privés), achetées ou recherchées.
Ce projet a trouvé sa place sur Internet et s’appelle Grore Images. Chacun, professionnel ou particulier, peut y avoir accès, c’est ce qu’a fait l’agence Labomatic en charge entre autre de la communication du Théâtre des Amandiers.
Certaines de ces photos, abandonnées, jetées, parfois déchirées ont donc retrouvé une seconde vie pour finir placardées au format 120/160cm sur les murs de Paris.