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No comment #19
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Images d'un dimanche
Vide-greniers humide ce matin, pas grand-chose à se mettre sous la dent mais, entre autres choses, ces quelques cartes postales variées en thèmes et en époques.
Une carte postale de Rothéneuf que je n'avais pas avec un gaufrage de la photo. Éditions Brébion.
Deux cartes postales du chêne d’Allouville-Belfosse en Seine-Maritime. Ce chêne qui a 1300 ans aujourd'hui accueille en son sein deux chapelles dédiées à Notre-dame de la paix. Le site de la municipalité (ici) lui consacre une page assez complète et Le Krapo arboricole (site dédié aux arbres remarquables) vous en fait une description plus technique et largement illustrée.
On remarque d’abord son air canaille et juste après qu’elle a la clope au bec.
Un tirage argentique daté au verso de janvier 1916. Sur les marches de la maison trois femmes. Les poireaux sont peut-être pour une flamiche…
Roger Lanzac, le Monsieur Loyal de l’émission La Piste aux Étoiles a dédicacé cette photo à une certaine Isabelle. Pour lui, la bonne pause pour une photo c’est la pause clope.
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No comment #18
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Des mots et des fantômes
Vient de paraître aux éditions La Martinière Ma boutique de mots album photo agrémenté de textes qui m’a fait penser à un tout autre travail, photographique lui aussi, de Thibaut Derien.
Une chose en amenant une autre elles ont donc toutes les deux leur place ici.Ma boutique de mots n’a pas besoin de moi pour être présenté, un blog éponyme créé au moment de la parution le fera bien mieux que moi. De plus il est largement illustré des photos de Benoit Theillet et s'il l'agrémente à ce rythme il deviendra vite un imagier de typographie urbaine indispensable. Le lien : Ma boutique des mots
Ma boutique des mots
Editions de La Martinière
Benoit Teillet, Edouard Launet
216 pages© Photo Benoît Teillet 2012. Ma boutique des mots.
Thibaut Derien est chanteur, quatre albums et son myspace le prouvent, mais il est aussi photographe. De ses flâneries dans une ville fantôme, sa ville fantôme, il a ramené lui aussi des photos de boutiques, de vitrines. Échoppes délaissées, abandonnées, sans trace de vivant, territoire désertifié, champ de ruines de l’apocalypse économique.
Toutes photos Thibaut Derien
Cette série de photos post-apocalyptiques intitulée J'habite une ville fantôme, toujours en évolution, s’expose de-ci de-là, il est donc bon de garder l’œil ouvert ? Pour voir d’autres photos son site qui vous en dira aussi plus sur lui et ses divers chantiers.
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Étienne Louviaux
Étienne Louviaux est mort le mois dernier, et j'en suis fort attristé. Il était de tous les spectacles de Royal de Luxe, technicien créatif, inventeur d'effets spéciaux, acteur à l'occasion (mais tout cela s'entremêle bien souvent chez Royal).
Rencontré aux hasards des spectacles et sur le tournage de Louise Michel où il avait bricolé l'attentat du World Trade Center pour Kervern et Delépine, il était humble et sympa. C'est pas tous les jours qu'on en croise des comme ça !Photos de Jordi Bover tirées du livre Le Royal de Luxe. Éditions Hors les murs. 1994.
© photo Jordi Bover
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Cent regards pour le facteur Cheval
À l’occasion des cent ans du Palais Idéal, Fages éditions vient d’éditer Cent regards pour le Facteur Cheval, abécédaire en 100 mots pour cents regards de poètes, d’historiens, d’écrivains, de plasticiens, d’anonymes… On y croise plein de noms connus, Max Ernst, Picasso, André Breton, Malraux, Di Rosa, Gérard Lattier… autour de mots tels que architecture, carte postale, collage, fou, gloire, louange, oiseau, trésor…
Gilles Fage m’a demandé d’y glisser mes cartes postales Les vacances du facteur Cheval pour illustrer le mot "vacances", elles s’y retrouvent donc entourées par tout ce beau monde.
Cent regards pour le Facteur Cheval
Fage éditions
Broché - 22 x 22 cm - 132 pages
118 illustrationsDaniel Humair. Le Palais du Facteur Cheval. 2006, acrylique sur papier.
Ben Vautier. J'ai un Palais idéal dans mon cerveau. 2012.
Gérard Lattier. Le Palais idéal. 2003, huile sur toile marouflée sur bois.
Max Ernst. Le Facteur Cheval. 1932, collage de papier et de tissu, crayon, encre et gouache sur papier.
Pablo Picasso. Le Facteur Cheval. 6-7 août 1937.
Rancillac. Le Facteur Cheval. 2006, acrylique sur papier.
Cette pub qui à le palais pour cadre illustre le mot vintage
L’image que j’avais eu enfant, lorsque pour la première fois j’ai entendu le nom de facteur Cheval, celle d’un centaure naturellement, mais revenu lorsque bien plus tard j’ai fait cette peinture sur bois, que l’on retrouve dans son rôle de timbre en 4e de couverture de ce livre.
Laurent Jacquy. Ferdinand Cheval, sans tort et sans reproche, acrylique sur bois.
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No comment #17
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Érotoscope
Trouvé il y a déjà quelque temps en brocante, ce livre à système (combinatoire ou à pages découpées c’est selon). On a connu cela étant enfant, un livre aux pages découpées en languettes, un élément de la page peut être associé à un ou des éléments des pages suivantes pour former un nouveau visuel. C’est également le système employé par Queneau pour ses Cent mille milliards de poèmes.
Cet Érotoscope édité en 1970 aux Éditions Marie Concorde et réalisé par Raymond Abigeo et Jean-Claude Peretz est un 38 pages à couverture cartonnée cachant une reliure à spirale métallique. Chacune d’elles est partagée en 2,3 ou 4 segments ce qui offre 26568 possibilités d’effeuiller 3 modèles du début des années 70. Le livre est aujourd’hui intéressant par sa forme et son érotisme daté mais aussi pour la mode et les accessoires (Paco Rabane, ceintures, chaussures…). Les livres peuvent donc se bonifier en vieillissant.
Érotisme encore avec cette chanson du comédien Philippe Nicaud qui après deux 25 cm sortis au début des années 60 a réalisé cet "Érotico Nicaud". Des musiques pop (à la française) accompagnent ses propres textes aux titres explicites, Une fille doit savoir tout faire de ses 10 doigts, Le jardin merveilleux, La minette de l'archiduchesse…
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No comment #16
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No death
Encore une petite place pour la mort dans ces notes.
En musique d'abord avec Mirel Wagner, d'origine éthiopienne, aujourd'hui finladaise, qui, guitare voix, sans fioriture, avec ce No Death tiré de l'album To the Bone m'a fait revoir les valeurs sur l'échelle de ma déprim (apparemment je n'avais pas mis le zéro assez bas).Mirel Wagner, No death. Album To the Bone, Bone-voyage Recording Company
En images ensuite avec des photos de François Robert, photographe américain d'origine suisse dont vous pouvez voir les travaux commerciaux ou artistiques ici. Je n'ai pour ma part gardé que ces clichés issus d'un ensemble appelé Stop The Violence.