Trouvés sur la brocante d’Arras dimanche dernier, deux achats bien distincts vont faire l’objet de cette note. Les "travestis" en sont le point commun mais dans deux acceptions bien différentes.
Dans un tas de vieux papiers tout d’abord, deux revues de l’Édition Française de Luxe intitulées Travestis et éditées par L. Demuylder. Non datées mais apparemment des années 20, elles sont constituées chacune de 16 planches 24 x 32 cm présentant des propositions dessinées de « travestis » (déguisements) pour carnaval ou bals masqués. Les propositions sont étonnantes, l’on peut se déguiser en : impôts, calendrier, mots croisés, porte torchons, géométrie…
Autre trouvaille Eux qui sont-elles ? Art du travestissement et travestissement de l’art. Aux éditions Paul Vermont. Daté de 1977 cette traduction de l’italien nous propose en page de garde - travestis et travestissements dans les arts, au théâtre, au cinéma, dans la musique, au cabaret et dans la vie quotidienne et la lecture le confirme. Le livre est largement illustré de photos noir et blanc. Bien sûr les propos sont datés, les 34 ans qui nous séparent de son édition ont vu la Gay Pride apparaître et se mondialiser et les esprits s’ouvrir (si, si quand même un peu).
Quelques photos de travestis ou travestissements célèbres.
Pierre Molinier
Tony Curtis et Jack Lemmon dans Certains l'aiment chaud.
Jean Claude Dreyfus dans La Grande Eugêne