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Johnny à peu près. Interprétations graphiques d'une idole, c'est le nouveau projet éditorial de Filo Loco sur Ulule. Si je veux recevoir mon exemplaire je ne peux que vous enjoindre à contribuer à ce projet.
L'ouvrage grand format (245 x 325 mm) de plus de 200 pages rassemblera des œuvres d'amateurs, bref tout ce qui nous intéresse sur ce blog. Des textes de Jean-William Thoury, Pierre Billon, Marc Decimo, Johnny Rock et Filo Loco accompagneront cette iconographie inédite.
Autre temps, autres mœurs. En 1972 l'industrie pétrolière est au mieux de sa forme. La crise de 1974 n'est pas au programme et la magnificence des énergies fossiles mérite bien un magazine, c'est PétroleProgrés. Le numéro qui m'est passé entre les mains est un peu spécial, sa couverture est en polychlorure de vinyle, et contient de petites billes de vinyle coloré qui se déplacent à la manipulation, et la ligne éditoriale de ce numéro 91 est consacrée aux artistes utilisant les matières plastiques.
Les détails concernant la couverture tels que précisés en couverture.
Pour ce numéro, consacré particulièrement aux matières plastiques dans la sculpture contemporaine, Hervé Fisher a conçu une couverture inhabituelle, réalisée en polychlorure de vinyle cristal par la société CIFAM. C'est un jeu un peu comme un "flipper", et les mouvements que lui imprimeront le lecteur y feront naître de multiples variations, dans la limite exacte des contraintes du matériau. Car il fallait concevoir un objet relativement plat; les effets électrostatiques excluaient l'emploi de poudres, l'envoi postal celui d'un liquide.
Le contenu présente le travail de 36 sculpteurs utilisant la matière plastique avec en autres : Arman, Cruz-Diez, Louis Bec, Cesar, Dufo, Singer, Kowalski, Sara Holt, Peter Klasen, Jean Dubuffet, Morellet, Béatrice Casadessus, François Lalanne, Niki de Saint-Phalle…
Jean Dubuffet. Théâtre aux arbres (maquette).
Photos : Daniel Hamot, Claude Michaélidès et Jacques Verroust.
Henriette Valium vient de casser sa pipe. A 62 ans le quebecois a définitivement laissé tomber crayons, pinceaux, feutres et tout ce qui pouvait lui tomber sous la main pour donner vie à ses pensées et à ses trips les plus insensés. Ce ne sera pas facile d'en éditer une anthologie tant il a participé à la vie des graphzines de tous horizons et de tous pays. Ses planches ou illustrations ont fait les beaux jours de l'édition undreground de Sortez la chienne à La Monstrueuse en passant par Chacal Puant, L'horreur est Humaine...
Sérigraphe émérite c'est naturellement Le Dernier Cri qui l'accueillit en France tous châssis ouverts. (Il reste encore quelques affiches disponibles).
Lacher de chien 1. Encre sur papier
Palais des champions. Encre sur papier
Sans titre. Technique mixte sur papier
Modus Operandi #2. Technique mixte et collage sur papier.
On notera également la grande poésie de ses titres d'albums ou séries:
1000 rectums, C't'un album Curés malades Cœur de maman Face de purin La Prison anale des frères rouges Primitive crétin Les Héritiers du rêve Le palais dé champions Le Mystère du lambda rose
C'est dans ce numéro 3 de Sortez La Chienne de 1988 que j'ai découvert Henriette Valium aux côtés de Pyon, Malingrey, Paquito Bolino, Rémi, Mezzo, Lecointre, Muzo… Que des grands pour un graphzine très grand format (32 x 45 cm)
Je ne sais pas si la proposition est faite pour durer ou si ce n'est que pour un moment mais la Galerie Christian Berst vient de mettre à disposition le feuilletage de certain de ses catalogues d'exposition ou de monographies. Ça vaut le coup d'aller s'y perdre un moment, ICI.
Figure majeure de l'art brut et du mouvement spirite, on reconnaît aisément les peintures d'Augustin Lesage où les figures humaines sont rares, d'où mon étonnement en voyant passer cet autoportrait, lors d'une vente de la maison d'enchères Cornette de Saint-Cyr le 15 décembre 2020. Le voilà pour vous.
Augustin Lesage. Autoportrait. Fusain sur papier. 64 x 48,5 cm.
Il a déjà été question de Javier Mayoral en mai 2011 (ICI) et j'en avais profité pour le glisser colonne de droite, en lien permanent, catégorie artistes. Productif un jour, productif toujours, Javier Mayoral n'a jamais cessé de mettre en ligne ses dernières productions. Depuis le temps il a changé plusieurs fois de blog aujourd'hui il a un compte instagram et un site pour ses ventes que je rajoutent donc à mes liens. Quelques images pour vous donner envie de découvrir un peu plus son travail.
Les nouveaux liens sont donc maintenant dans la colonne de droite. Son lien Instagram, et un lien pour les ventes ICI.
Il a déjà été plusieurs fois question de prouts et de pets sur ce blog. On peut tout retrouver ICI. Force est de constater que c'est un sujet, parfois brûlant sur lequel on ne peut s'asseoir. Nouvelle note donc, avec de nouvelles représentations graphiques du pet. Et on ouvre cette note sous l'égide du dieu romain des flatulences, le dieu Crépitus.
Grands spectateurs de la flature, Venez et confessez tout net Qu'on reconnaît à ma posture Le très salutaire dieu PET.
Lettrine décorée de la lettre "S" du code de Bruges de 1542.
Le pet puissant du bonnacon, tel que représenté dans MS Bodley 264, Flandres, 1344.
Mais je résiste au diable, et c'est souvent avec un pet que je le chasse. - Martin Luther
Du plus récent maintenant avec l'illustrateur Paul Bommer qui a réalisé une grande série de faux carreaux de Delft, dont quelques-uns se rapportent aux pets.
A voir au chateau d’Amagasaki au Japon. Pas trouvé l'auteur.
Fart Painting. John Kilduff. Huile sur toile. (En vente chez Saatchi !?)
Pour visualiser un pet, soit on possède une caméra thermique, soit on filme sous l'eau…
Après le plaisir des yeux, et parce que l'odorama n'est pas encore disponible quelques images du film du réalisateur italien Pasquale Festa Campanile Il Petomane, histoire du pétomane français Joseph Pujol ici interprété par Ugo Tognazzi.
Mais il s'agit ici d'une reconstitution, alors pour les puristes voilà ce que nous faisait véritablement entendre André Pujol en 1904.
C'est une petite station service d'à peine 100 m2 faite de tôles ondulées et qui se tient là depuis 1933. Là, c'est Rue dans la Somme aux portes de la baie du même nom. Comme on peut le voir sur la mauvaise photo ci-dessous nulle expansion ni modernisation depuis sa création.
Son propriétaire du moment, Dominique Delorme continue d'y servir à la pompe et de réaliser quelques réparations de tondeuses ou de tronçonneuses… A ses heures perdues il crée également quelques sculptures en métal, principalement des motos mais s'y ajoutent aujourd'hui tractopelle, hélicoptère… qui trouvent preneurs assez vite.
Pas d'exposition de ses œuvres donc, mais un joyeux bordel, une accumulation qui semble-t'il perdure depuis la seconde guerre. On y trouve donc beaucoup d'objets de garage mais aussi pas mal de plaques émaillées.
Sur un petit charriot des fleurs animées par des moteurs d'essuie-glace font sonner une petite cloche.
On y cite même Albert Einstein
La théorie c'est quand on comprend tout et que rien ne marche
Derrière le comptoir un tableau fait par un peintre du dimanche rend hommage au lieu