Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Je m'appelle Wilson

    Sculpture, Somme, Picardie, art brutCe samedi, c'était brocante à Laboissière-en-Santerre (Somme). À l'écart des stands, rue de Roye, un personnage de bois interpelle. Face à la maison du propriétaire, en bordure d'un pré, trois créations disparates. Sur la gauche, ébauche d'art topiaire avec une otarie et son ballon jaune. Au centre un chalet de bois à l'agencement méticuleux, réalisé avec soin fait office d'abreuvoir pour les oiseaux. À droite un dénommé Wilson, avec une salopette d'écorce bleue sur un tronc rouge fume la pipe, un chien de jardinerie à ses côtés. Jambes et tronc sont d'un seul tenant, branches et bûches constituent le reste du corps. Curieux ensemble donc, mélangeant, art du jardinier, bricolage, et création franche.

     

     

    sculpture, Somme, Picardie, art brut, picardie

    sculpture, Somme, Picardie, art brut

    Laboissière-en Santerre, juin 2011. Clichés L. Jacquy

    Hasard du calendrier, comme l'on dit, ce même jour, je reçois le numéro de la revue Gazogène consacré à Marie Espalieu, grande créatrice d'hommes et autres créatures de bois. Le livre est largement illustré (notamment de quelques photos de Doisneau) offrant un éventail assez large de ses créations. Je regrette tout de même que l'impression offset (et ses nuances de gris) des anciens numéros ait disparu au profit de la reprographie. Vous en saurez plus sur le contenu de "L'esprit des branches" ainsi que sur les moyens de se le procurer sur le blog de Jean-Michel Chesné.

    sculpture, art brut, édition, Gazogène, jea-François Maurice
    Couverture du N° 32 de la revue Gazogène 

    PS. Je suis sot et le regrette bien. Toutefois cela me permet de m’esclaffer franchement à la lecture d’articles “érudits” comme celui, hélas non signé, intitulé Séraphine et Marie. Mais pourquoi toujours dénier l’incomparable ?

    Lien permanent Catégories : Amiens, Somme, Picardie, Art naïf, Art populaire, art modeste, Art singulier, Éditions, Sculpture 0 commentaire Pin it!
  • Michel Boujut

    Michel Boujut, radio, Tardi, Carte postale
    Michel Boujut est mort et se rappelle donc à mon bon souvenir.
    Bon souvenir de télé c'est sûr, (elle était encore regardable), l'émission était bonne et avait su comme Le Cinéma de Minuit ou le Cinéclub s'inventer un générique hypnotique et finalement ludique fait d'extraits de films se transformant irrémédiablement en quizz personnel mais bien souvent partagé (A qui ses yeux ? C'est pas dans Alphaville ?). Le tout sur une musique de Franz Waxman qui reste encore aujourd’hui entêtante.
    Mais l'émission c'était aussi la voix de Miche Boujut. Une voix off avec un timbre et un phrasé assez marquants qu'il était toujours plaisant de réentendre.
    Ce fut le cas, entre autre, sur France Inter lors du feuilleton radiophonique Le Perroquet des Batignolles qu’il avait écrit avec Tardi en 1997. 

    “Feuilleton radiophonique”, j’ai l’impression d’être mon grand-père !

    Un petit merci pour un envoi de documents et une carte postale de Jacques Tardi pour le feuilleton radiophonique
    michel Boujut, radio, Tardi, Carte postale

    Lien permanent Catégories : Cartes postales, Illustration, Musique 0 commentaire Pin it!