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Il y a deux catalogues de vente que l'on peut se procurer au format Pdf en ce moment. L'un concerne la prochaine vente (23 février) de l'Atelier Michel Gourdon par la maison de vente Cornette de St Cyr.
Le catalogue de 280 lots est très largement illustré de ses gouaches ou lavis pour les Éditions Fleuve Noir, Paris Flirt, Révélations... il est téléchargeable ici
La seconde vente s'est déroulée le week-end dernier, elle achevait la dispersion des costumes et accessoires du Casino de Paris. Dessins de stylistes et costumiers, affiches des revues, documents sur les stars de cette scène symbole des nuits parisiennes, travesti, Jane Avril, Mistinguette, Joséphine Baker…
Une des affiches de JD. Van Caulaert pour les revues du Casino de Paris.
Une robe dessinée par Niki de St Phalle et réalisée par André Levasseur pour le dernier spectacle de Joséphine Baker.
Robe de scène des années 20 réalisée par Gessmar pour Mistinguette
Le catalogue de la maison de ventes Arts Talents Enchères, là encore très largement illustré, est téléchargeable ici
C'est le mois d'août, les magasins ont pour la plupart baissés leur rideaux. C'était le cas ce mardi pour les Éditions Baleine (11 rue Muller 75018 Paris) mais à travers les mailles de la grille métallique l'on pouvait apercevoir un vrai cabinet de curiosité.
La vitrine des Éditions Baleine, photos Laurent Jacquy, août 2013
Le russe Sergei Dmitrievich Merkurov (1881-1952) a appris la sculpture à Berlin et à Paris (dans l'atelier de Rodin). Surtout connu pour ses sculptures monumentales de Lénine et des héros russes et ses masques mortuaires de Tolstoï, Gorki, Mayakovski… il s'est permis en 1931 une petite récréation sous la forme d'un alphabet cyrillique illustré de scènes érotiques.
Le photographe russe Sergey Larenkov use avec art de photoshop pour ses photomontages, troublantes mises en perspectives d'un même lieu en deux temps. La seconde guerre mondiale hante ainsi les rues de Leningrad, Moscou, St Petrsbourg, ou du Paris d'aujourd'hui.
Il raconte son voyage à la recherche des paysages contemporains sur son blog ici, le texte étant en russe on peut se contenter des photos !
La première chose qui m'est venue en tête en apprenant la mort de Marielle, n'a pas été un de ses films mais une chanson qu'il interprétait avec Jean Rochefort.
Paris Jadis c'est son titre. La musique est de Philippe Sarde et les paroles de Jean-Roger Caussimon. La chanson accompagne le générique du film de Bertrand Tavernier Des enfants gâtés de 1977 dans lequel les deux acteurs ne jouent d'ailleurs pas.
Paris Jadis par Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle
Paris Jadis paroles Jean-Roger Caussimon
Dans l’Paris des républiques L’accordéon nostalgique a semé bien des musiques Dont il reste des échos Dans nos cœurs y’a des rengaines Dont les rimes incertaines Se prenaient pour du Verlaine du Bruant ou du Carco Le chanteur des rues qui brame "A vot’ " bon cœur, Messieurs-Dames ! Paris s’ra toujours Paname Et tout ça n’vaut pas l’amour ! Lorsque les télés s’allument Pauvre fantôme des brumes S’en revient, succès posthume Nous hanter au fond des cours
Et allez donc ! Envoie la ritournelle de la chanson gnangnan et chauvine et vieux jeu ! Réveille un peu le piano à bretelles ! A chaqu’fois qu’on l’entend on a les larmes aux yeux.
Paris c’est plusieurs villages Et chacun a son visage Le 16e a son langage Et la Bastoche … a le sien On y cause en argotmuche
et Pantin ce dit Pantruche Ménilmontant… Ménilmuche Et le temps n’y change rien. Moi j’aim’ bien la plac’ des fêtes Et, les choses étant bien faites Pas loin du tabac-buvette Y’a l’église et la mairie Moi je rigol’ quand je pense A ceux qui partent en vacances En Bretagne ou en Provence Rien ne vaut l’air de Paris…
Et allez donc ! Envoie la ritournelle de la chanson gnangnan et chauvine et vieux jeu ! Réveille un peu le piano à bretelles ! On s’croirait au printemps et l’ciel est toujours bleu.
On sait bien de par le monde Que « Paris c’est une blonde ! » Et les visiteurs abondent Il en vient de tous pays La tour Eiffel les étonne L’musée Grévin les passionne Et la Seine, enfin, leur donne L’attrait de ses quais fleuris… Dans la lumière irisée Ils s’en vont, l’âme grisée Le long des champs Elysées Et comprennent que Paris Restera, quoiqu’il advienne La capital’ souveraine La seul’ l’unique, la reine Par le cœur et par l’esprit
Et allez donc ! Envoie la ritournelle de la chanson gnangnan et chauvine et vieux jeu ! Réveille un peu le piano à bretelles ! Dans le genre exaltant On n’pourrait pas fair’ mieux
Salon de Paris, La maladie noire Illustration d'une carte postale A.N. par Albert Guillaume (1873 - 1942)
Belle illustration de l'engouement pour l'art africain dans les années 20. Après une petite recherche je vois que le collectionneur et marchand Bruno Claessens a retrouvé la fameuse statue Baoule de l'illustration à la Barnes Foundation qui l'a acquise auprès du frère d'Albert, Paul Guillaume dans les années 20.
Photo publiée en 1926 par Thomas Munro et Paul Guillaume dans Primitive Negro Sculpture
Je me dis que comme Lou Reed est mort je vais mettre une vidéo sur le blog. Mais à voir le flux, la quantité de vidéos disponibles sur le net et le nombre de morceaux auxquels je suis attaché, le choix est bien trop compliqué, alors en voilà trois un peu au pif.
Lou Reed. 2 mars 1942 - 27 octobre 2013. Dessin L. Jacquy
Heroin. The Velvet Underground. Live in Paris 1993.
Non, je ne passe mon temps sur les sites de ventes aux enchères. Mais la vente de deux sculptures de Chomo est suffisamment rare pour être signalée. La vente aura lieu ce 4 novembre par le commissaire Lucien Paris à Nogent sur Marne.
ROGER CHOMEAUX, DIT CHOMO (1907 1999) Totem. Sculpture en bois brûlé.. 87 x 35 x 26 cm.
ROGER CHOMEAUX, DIT CHOMO (1907 1999) Personnage Totem. Sculpture en bois brûlé. 103 x 30 x 20 cm.
C'était la Journée Mondiale des Toilettes aujourd'hui. En plus de ma visite quotidienne je ne voyais pas ce que je pouvais faire de plus pour elles. Et puis j'ai repensé à des cartes postales de vespasiennes que j'avais gardé sous le coude pour une note sur les lieux d'aisance faisant suite à celle sur le caca. Je les glisse ici.
Gloire aux vespasiennes et au soulagement qu'elles ont su nous apporter dans des moments bien difficiles.
Dans une note du 21 janvier 2012 il était déjà question des affiches peintes des vidéoclubs Ghanéens. Le Musée du Quai Branly sort de ses réserves les affiches acquises en 2003 et les présente jusqu'au 19 mai dans une expo intitulée Le rire, l'Horreur et la mort.
Les affiches présentées n'ayant encore fait l'objet d'aucune présentation ou édition, on est certain d'aller de surprise en étonnement.
LE RIRE, L'HORREUR ET LA MORT Du 22 février au 19 mai Musée du Quai Branly. Paris