C’est une trouvaille insignifiante. Il n’y a pas de Nobel pour ça, je crois. Au détour d’une comédie italienne des années 70, très exactement Il solco di pesca de Maurizio Liverani (1975) ces images brèves d'une reproduction du personnage central du tableau de Clovis Trouille intitulé "Mes funérailles" (que l’on peut voir jusqu’au 2 mars dans l’exposition Hey ! Modern art et pop culture à la Halle St-Pierre). Clovis Trouille, qui serait resté confidentiel si Henri Lambert n’avait pas œuvré à sa reconnaissance via expos, livres, site, et association, avait semble-t-il au moins un admirateur italien. Le metteur en scène ou chef déco ?
Mes funérailles, Clovis Trouille. 1940. 65 x 81 cm.
C’est l’occasion de glisser ici le dernier Yann Paris qui vient de rejoindre ma collection. Un Clovis Trouille anar, sans dieu ni maître, pas même Breton ou les surréalistes qui l’entourent. Je reviendrai sur cette pièce quand elle aura définitivement trouvé sa place dans un Panthéon décousu en cours de réalisation.
Clovis Trouille, ni dieu ni maître. Yann Paris, sculpture sur bois. 2012