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Une température anormalement élevée me tient au lit depuis quelques jours.
C'est maintenant chose sûre, la liquéfaction des tissus méningés n'aide ni à la réflexion ni à l'action.
Quelques affiches de cinéma et une version de Fever par la chanteuse Addie Hamilton, voilà tout ce dont je suis capable aujourd'hui.
Fever une version acoustique de Addie Hamilton
De l'art improbable aux jardins insolites dans l'Aude et les environs, c'est le nom fort explicite du blog créé par Jean-Louis Bigou en novembre dernier. Si le titre est clair son accroche précise encore un peu plus l'objet de cette publication virtuelle : Portraits de personnes qui interviennent dans leur environnement, par l'installation d'objets ou de sculptures. On ne peut-être plus clair, et cela m'évite une description toujours délicate quant il s'agit d'art singulier, populaire, spontané… hors les normes quoi !
Voilà donc une nouvelle paire d'yeux qui s'en va sillonner les routes à la recherche de l'art singulier, dans le Lanquedoc-Roussillon (et un peu plus loin) cette fois, pour nous offrir quelques photos de créations éphémères ou non.
C'est pas une bonne nouvelle ça ?
Un blog qui rejoins illico ses pairs dans ma liste de liens.
Une sirène de René Escaffre.
Cliché JL. Bigou
Monsieur Hervé dans son Jardin aux jouets. Cliché JL. Bigou
Jardin aux jouets, détail. Cliché JL. Bigou
La maison fleurie d'Antoine Puéo à Lézignan en carte postale…
… et en photo ancienne (album famille Puig).
Si J'en crois Internet Jean-Louis Bigou est plasticien, l'on peut donc espérer que son regard aiguisé saura toujours s'attarder sur ces gestes populaires et ses actes rebelles.
Trophées de chasse. Cliché JL. Bigou
Affiches lacérées. Cliché JL. Bigou
J'aime beaucoup les dessins du quotidien d'Angela Dalingers, ou encore ses portraits de stars du rock faits au feutre.
On peut en voir une grande partie sur son site, communiquer avec elle via son Facebook ou encore voir pour de vrai ses créations à Barcelone dans une exposition croisée avec Joan Cornella.
Une volée de corbeaux en céramique s'est posée à la galerie Carré Noir du Safran. On les connait, on les reconnait aussi, tous, dans leurs attitudes. Observateurs de nos tueries humaines, charognards des champs de batailles, noirs fantômes de ces morts enrôlés, ils nous hantent parfois et font naître comme une crainte à la vue d'une nombreuse compagnie.
Les Corbeaux de Nathalie Montarou quant à eux sont bien vivants, ils ne sont pas ces oiseaux de malheur qu'on accrochaient aux portes.
Animée par l'habileté de son geste et de magnifiques émaux, la colonie installée là jusqu'au 13 février semble juste aphone, et nous laisse pénétrer son territoire sans restriction aucune.
Et j'avoue que je me suis senti comme chez moi au milieu de cette joyeuse bande.
Nathalie Montarou. Galerie Le Carré Noir.
Le Safran. Amiens
de 10 au janvier au 13 février 2014.
Photos : L. Jacquy
j'avais découvert Sergio Mora dans le n° 1 de Hey, j'ai croisé plusieurs fois ses peintures depuis sans jamais prendre le chemin de son site pour en savoir plus. C'est maintenant chose faite.
Tous ses travaux, professionnels ou non s'y trouvent (y compris quelques vidéos).
Je ne peux que vous conseiller d'y faire un saut.
La péléona. Acrylique sur toile.
Sergio Mora. 2009
Leccion de Otomania. Huile sur toile. Sergio Mora. 2013. (Couverture de la revue La Cruda)
El Duende. Acrylique et huile sur toile.(80 x 80 cm) Sergio Mora. 2013
Infinito de Cordoba. Acrylique et huile surtoile.(50 x 50 cm) Sergio Mora. 2013
La cuadrilla Canibal. Acrylique huile sur sur toile.(69 x 58 cm) Sergio Mora. 2013
E.T. y el otto Mano. Acrylique huile sur sur toile.(91,5 x 91,5 cm) Sergio Mora. 2013
Ex-votos of the seven deadly sins 2009
Ex-votos of the seven deadly sins 2009
Ex-votos of the seven deadly sins 2009
