12/08/2011
Noël avant l'heure
On ne peut pas vraiment dire que Dreyfus Records soit le roi de la promo, il a fallu bien des hasards pour que je découvre ce disque sorti en juin 2011. Ce sont pourtant 17 inédits de Vian que Magali Noël crée ici, pas des ressucées, et on est bien content.
Primo parce que c’est Vian qui choisit Magali Noël pour interprète féminine de ses textes après l’avoir entendu dans Du rififi chez les hommes de Jules Dassin en 1955. Cinquante-six ans plus tard (un sacré bail quand même !) on peut appeler ça la fidélité. La voix a un peu changé c’est entendu, mais son timbre si particulier est toujours là.
Secundo pour les surprises jazz de ce CD. Si toutes les chansons sont jazz, 10 d’entre elles sont des adaptations de standard américains et on se plaît à découvrir les paroles que mit Boris Vian sur Around Midnight (20 ans avant celles de Nougaro) ou ses adaptations de (I Got It Bad and that ain’t Good) qui devient J’Suis Mordue ou de Get Happy, Voyage au Paradis.
Le livret nous propose les paroles et vraiment que cela. Point de détails sur l’arrangeur ou les musiciens. Pas de dates non plus pour les textes. C’est bien dommage.
Il y a pour moi une petite perle qui s’intitule Yvette, elle ne dure qu’1’ 23”, la mélodie et d’Alain Goraguer et elle est chantée a cappella par Magali Noël. C’est semble-t-il le dernier texte de Boris Vian mort le lendemain.
C’est ici la fragilité d’une dame de 79 ans qui nous parle d’amour, alors : Album de la maturité ?
C’est Magali Noël dans le rôle de Viviane la chanteuse, dans Du Rififi chez les Hommes qui poussa Boris Vian à écrire pour elle. Il est vrai que cette scène graphique et musicale du film de Jules Dassin ne laisse pas indifférent.
Une chose en amenant une autre j'ai ressorti le numéro 39-40 de la revue Bizarre de février 1966 consacrée entièrement à Vian et j'ai encore béni Jean-Jacques Pauvert pour son intelligence éditoriale (avec Bizarre mais aussi avec ses autres collections).
Un numéro de 200 pages largement illustré, dirigé par Noël Arnaud
Statuettes de bois sculptées par Boris Vian (1956). Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
La machine à confesser, imaginée par Vian. Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
En parcourant le net je trouve cette photo du du pianocktail qui me fascina à la lecture de l'Écume des jours. La chose a été créée par Géraldine et Nicolas Schenkel et elle se joue et se boit lors d'évènements.
© Géraldine et Nicolas Schenkel
Pour découvrir une discographie vraiment complète de Boris Vian et de ses interprètes, illustrée des pochettes il faut aller sur le site De Vian la zizique , par un passionné acharné et organisé (c'est le moins qu'on puisse dire).
00:25 Publié dans Éditions, Musique, Presse, Récupération, Sculpture, Vidéo, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : magali noel, boris vian, chanson, video, revue bizarre, pauvert, pianocktail, statue bois, yvette | Facebook |
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17/07/2011
Peau de chat
18:35 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : publicité, réclame, chats | Facebook |
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06/07/2011
No comment #3
18:12 Publié dans No comment, Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : no comment | Facebook |
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23/06/2011
Franc Barret
Juste ce petit article retrouvé dans un numéro du magazine Radar du 19 mai 1957, qui nous parle de Franc Barret (l'agrandissement permet la lecture).
Vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur Franc Barret et sur le petit musée de Ste-Foy-la-Grande (Gironde) qui présente certaines de ses créations, ici. Ainsi que sur les sites amis.
15:53 Publié dans Art naïf, Art populaire, art modeste, Art singulier, Presse, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, art insolite, art populaire, art singulier, franck barret | Facebook |
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10/03/2011
Travailler tue
2011, interdictions, préventions, précautions… On peut se sentir à l’étroit.Et si l’on remettait tout ça en images. Dans les années 40 et 50 plaques émaillées et affiches de sécurité fleurissaient dans les ateliers, les usines , les mines… La prévention aux accidents du travail est riche en illustrations. Peu de grandes pointures côté illustrateurs (on notera tout de même Villemot, Colin ou Savignac, mais pas au mieux de leur forme). C’est l’occasion de créer un ALBUM qui s’enrichira sous peu d’une séries d’affiches destinée aux travailleurs du rail.
Une des plaques émaillées produite par le Syndicat des Industriels de France
Une petite publication des Comités Régionaux de Préventions du Bâtiment et des travaux publics
regroupant une soixantaine d'affiches.
A noter un article fort bien tourné et largement illustré d’Antonin Erwan dans la revue PAPIERS NICKELÉS (organe du futur centre International de l’Imagerie Populaire, du Dessin Imprimé et du Patrimoine Papier).
12:07 Publié dans Affiches, Brocante, Collections, Illustration, Plaques émaillées, Presse, Zines et graphzines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : illustrateur, illustration, plaques émaillées, affiches, brocante, collection, enamel signs | Facebook |
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02/02/2011
Un début à tout.
Continuellement confronté au problème du rangement, du tri, du classement, ce blog sera peut-être mon défouloir. Je vais pouvoir y réunir des documents par association d’idées et non comme sur les étagères par sujet, format, éditeur… Je crois me souvenir que c’est Aragon qui, à la question : Comment avez-vous classé les livres de votre bibliothèque ? avait répondu : - par couleur.
La réponse m’avait laissé pantois mais beaucoup séduite. Basta les nomenclatures, chronologies et ordres alphabétiques. Viva le désordre organisé, les vacances de la logique, le tri par analogies ou sensations…
Démonstration par l’exemple et par l’image. Pourquoi en manipulant «les cahiers de Marottes et violons d’Ingres» revue de 1939 ai-je aussitôt pensé à la revue «Hey» de mars 2010 ?
La démonstration se fera par l’image.
Voilà le cheminement. En cherchant une accroche à ce blog, je pensais à celle du n°1 des cahiers de Marottes et violons d’Ingres. Cette revue destinée au corps médical s’annonçait comme l’ «Organe du club médical des chercheurs et des curieux».
CLUB DES CHERCHEURS ET DES CURIEUX !
Ça a un côté Les 6 Compagnons, curieux je le suis, chercheur de petites bêtes je peux l’être.
Et puis c’est dans cette revue que j’avais lu des articles d’Anatole Jakovsky sur les créateurs d’art Brut. Comme celui-ci sur Raymond Isidore (que je mettrai en ligne en Pdf sous peu).
Double page de la revue Cahiers de Marottes et Violons d'Ingres N°60 - 1962
Anatole jakovsky, dont-il sera forcément question plus tard dans ces pages avait l’air d’un joyeux drille, comme sur cette photo prise devant la le magasin de l’antiquaire Jacques Damiot (aujourd’hui enterré au cimetière de Chartres, c’est à dire au pied de la maison Picassiette, le monde est décidément très petit).
Anatole Jakovsky, dont j'avais lu le livre Paris mes puces était l’ami Youki Desnos, celle-la même pour qui Foujita avait créé un tatouage en forme de sirène.
Et voilà, c’est cette petite sirène tatouée sur une cuisse de femme qui m’amène tout droit à la revue Hey N°3 et à ses pages consacrées aux peintures de Titine K Leu.
Titine K Leu. Charlie Vagner (Tatoo artist) 2001. Détails. A voir dans Hey #3
23:22 Publié dans Art naïf, Art populaire, art modeste, Art singulier, Éditions, Illustration, Photo, Presse, Tatoo,tatouages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art naïf, art populaire, art singulier, Édition, illustrateur, photo, presse, tatoo, tatouages, graphisme, peinture, tatouage, jakovsky, revue | Facebook |
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