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Trouvés en brocante ce jeudi, plusieurs livres anciens dont un recueil annuel du journal La Petite Revue (son format est de 17,5 x 25 cm) de 1890. Peu d’illustrations intéressantes mais quelques brèves qui 120 ans plus tard trouveront leur place ici.
Pour commencer, de façon peu joyeuse il est vrai, ces illustrations tirées d’un article sur les abattoirs de La Villette, à la pointe de la modernité à l’époque, et qui étaient les premiers à utiliser cet étonnant "Masque de Bruneau", du nom de son inventeur, un boucher zoophile nous dit-on.
Les chevillards, éxécuteurs à la chaine
Bon entraînement pour les jeux de force de la Foire du Trône
L’exposition PIPO (30 mars – 6 mai 2012) au Confort Moderne de Poitiers me permet de glisser ce petit film d’animation de Paul Poutre nommé Excès de Caricature, composé de dessins ayant illustrés la présidence Sarkozy de 2007 à 2012. J’avais promis dans une note ancienne de parler de la Fanzinothèque abritée par le Confort Moderne et ce ne sera pas encore pour cette fois. Je n’ai pas le temps, faut que je retrouve ma carte d’électeur.
Ça me permet de glisser un dessin de la série Les vacances secrètes des gens connus.
Nicolas et Carla à Gandrange juillet 2009. Dessin de la série Les vacances secrètes des gens connus. Encre sur papier, Laurent Jacquy
Margny les Compiègne possède une bien jolie médiathèque qui accueille en son sein le Centre Régional de Ressources sur l’Album et l’Illustration. Jusqu’au 12 mai on peut y voir plus d’une centaine d’œuvres d’André François (illustrateur, peintre, affichiste, dessinateur de presse…) qui fut à son arrivée de Roumanie en France élève de Cassandre (qui sera ici mon rebondissement).
Avec plus de cinquante ans d’activité, une reconnaissance et des commandes venant du monde entier pour des supports allant du livre jeunesse à l’affiche de cinéma en passant par le dessin de presse, il serait étonnant de ne jamais avoir croisé une de ses créations.
Mort en 2005 à 90 ans, André François a vu son œuvre disparaître dans l’incendie de son atelier en 2002. Toutes les pièces montrées ici, ont eu chaud (c’est peu de le dire) et gardent les traces du passage des flammes, mais aussi toute la fraîcheur du dessin d’André François et c’est peut-être ce qui rend cette exposition si particulière.
Ici l’espace d’exposition n’est pas très grand mais l’on n’a pas hésité à accrocher les cadres bord à bord du sol au plafond sans sacralisation et c’est tant mieux. Une vie de création partie en fumée et ces quelques vestiges qu’il nous reste à voir, peu d’œuvres conservées par les institutions, de quoi rêver à la création du CIP (Centre d’Imagerie Populaire) dont la revue et association Papiers Nickelés soutient le projet ce que je ne peux que vous inviter à faire aussi.
Janine Kotwica montrant des œuvres rescapées du sinistre devant l'objectif de l'illustrateur belge David Merveille
L'accrochage à Margny les Compiègne.
André François fut élève de Cassandre, illustrateur, affichiste, typographe (Bifur, Peignot)… Il lui voua paraît-il un véritable culte et on le comprend. Preuve en images.
Une des rares plaques émaillées signée de Cassandre.
Plaque émaillée avec reprise du graphisme de l'affiche.
La typographie Bifur.
Yves Saint Laurent, un logotype de Cassandre créé en 1961.
Willem a raison, qui dans le Charlie Hebdo de la semaine dernière vous le disait : Il ne vous reste q’un mois pour devenir célèbre et mourir, si vous désirez figurer dans le répertoire 2011 des Macchabées célèbres.
Rubrique Autre Chose, Willem. Charlie Hebdo n°1013. Novembre 2011
Ça c’est pour être dedans, pour l’obtenir c’est comme l’année dernière. il vous suffit de m'envoyer le portrait de votre macchabée célèbre préféré (support format carte postale, technique au choix, dessin, collage, peinture…(mais la liberté n’ayant pas de prix vous pouvez faire comme bon vous semble). Sortie prévue Janvier 2012. Les Beaux Dimanches, 22 rue Bizet – 80080 Amiens.
Il reste encore quelques exemplaires de l'édition 2010 disponibles dans les mêmes conditions ici
J’aime bien la presse, ancienne, moderne, je suis un papivore. Alors je suis pressé d’ouvrir le N°1 Barricade sous-titré Magazine d’idées et d’humour on y parlera de politique, littérature, art, histoire, philo, savoirs, satire, érotisme…
L’ours est alléchant avec entre autres : Yves Frémion à l’iconographie Des dessins de Babouse, Bauer, Catherine Beaunez, Farid Boudjellal, Boll, Caza Delvallé, Filipandré, Jiho, Etienne Lécroart, Pakman, (Philipon), Plonk & Replonk, Des œuvres plastiques de Bertrand Bellon, Sandrine Boutté, Hervé Chastel, Fontaine de la Mare, Hervé Fougeray Des photos de Jo Falieu, Françoise Galland et des textes de Christiane Demeulenaere-Douyère, Alexandra Destais, Marc Endeweld, Jo Falieu, Floréal, Pascale Hustache, Alain Jugnon, Chantal Marandon, Bernard Noël, Paul Oriol, Alice Primi, Raoul Vaneigem, Pierre-Henri Zaidman
Les parisiens pourront se rendre au lancement (voir ci-dessous), les autres iront sur le site de Barricade
Cette Barricade est sans aucun doute un nouvel espace de liberté. Libre, libéré, liberté, trois mots assez souvent utilisés dans les titres de presse. Petits exemples en plaques émaillées.
Autre sortie attendue le numéro 2 de L'Or aux 13 Îles, Le poignard subtil vous en devoile le contenu, et vous trouvez le bon de commande ici
On ne peut pas vraiment dire que Dreyfus Records soit le roi de la promo, il a fallu bien des hasards pour que je découvre ce disque sorti en juin 2011. Ce sont pourtant 17 inédits de Vian que Magali Noël crée ici, pas des ressucées, et on est bien content.
Primo parce que c’est Vian qui choisit Magali Noël pour interprète féminine de ses textes après l’avoir entendu dans Du rififi chez les hommes de Jules Dassin en 1955. Cinquante-six ans plus tard (un sacré bail quand même !) on peut appeler ça la fidélité. La voix a un peu changé c’est entendu, mais son timbre si particulier est toujours là.
Secundo pour les surprises jazz de ce CD. Si toutes les chansons sont jazz, 10 d’entre elles sont des adaptations de standard américains et on se plaît à découvrir les paroles que mit Boris Vian sur Around Midnight (20 ans avant celles de Nougaro) ou ses adaptations de (I Got It Bad and that ain’t Good) qui devient J’Suis Mordue ou de Get Happy, Voyage au Paradis.
Le livret nous propose les paroles et vraiment que cela. Point de détails sur l’arrangeur ou les musiciens. Pas de dates non plus pour les textes. C’est bien dommage.
Il y a pour moi une petite perle qui s’intitule Yvette, elle ne dure qu’1’ 23”, la mélodie et d’Alain Goraguer et elle est chantée a cappella par Magali Noël. C’est semble-t-il le dernier texte de Boris Vian mort le lendemain.
C’est ici la fragilité d’une dame de 79 ans qui nous parle d’amour, alors : Album de la maturité ?
C’est Magali Noël dans le rôle de Viviane la chanteuse, dans Du Rififi chez les Hommes qui poussa Boris Vian à écrire pour elle. Il est vrai que cette scène graphique et musicale du film de Jules Dassin ne laisse pas indifférent.
Une chose en amenant une autre j'ai ressorti le numéro 39-40 de la revue Bizarre de février 1966 consacrée entièrement à Vian et j'ai encore béni Jean-Jacques Pauvert pour son intelligence éditoriale (avec Bizarre mais aussi avec ses autres collections).
Un numéro de 200 pages largement illustré, dirigé par Noël Arnaud
Statuettes de bois sculptées par Boris Vian (1956). Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
La machine à confesser, imaginée par Vian. Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
En parcourant le net je trouve cette photo du du pianocktail qui me fascina à la lecture de l'Écume des jours. La chose a été créée par Géraldine et Nicolas Schenkel et elle se joue et se boit lors d'évènements.
Pour découvrir une discographie vraiment complète de Boris Vian et de ses interprètes, illustrée des pochettes il faut aller sur le site De Vian la zizique , par un passionné acharné et organisé (c'est le moins qu'on puisse dire).
Juste ce petit article retrouvé dans un numéro du magazine Radar du 19 mai 1957, qui nous parle de Franc Barret (l'agrandissement permet la lecture).
Vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur Franc Barret et sur le petit musée de Ste-Foy-la-Grande (Gironde) qui présente certaines de ses créations, ici. Ainsi que sur les sites amis.
2011, interdictions, préventions, précautions… On peut se sentir à l’étroit.Et si l’on remettait tout ça en images. Dans les années 40 et 50 plaques émaillées et affiches de sécurité fleurissaient dans les ateliers, les usines , les mines… La prévention aux accidents du travail est riche en illustrations. Peu de grandes pointures côté illustrateurs (on notera tout de même Villemot, Colin ou Savignac, mais pas au mieux de leur forme). C’est l’occasion de créer un ALBUM qui s’enrichira sous peu d’une séries d’affiches destinée aux travailleurs du rail.
Une des plaques émaillées produite par le Syndicat des Industriels de France
Une petite publication des Comités Régionaux de Préventions du Bâtiment et des travaux publics regroupant une soixantaine d'affiches.
A noter un article fort bien tourné et largement illustré d’Antonin Erwan dans la revue PAPIERS NICKELÉS (organe du futur centre International de l’Imagerie Populaire, du Dessin Imprimé et du Patrimoine Papier).