En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J'ai raté l'exposition fort brève (une semaine seulement) d'Emmanuelle Houdart à La Briqueterie à Amiens. À l'automne j'avais pu voir au Centre André François de Margny-les-Compiègne l'exposition intitulée Des Cornes et des Ailes où pas mal d'originaux étaient présentés.
Sa bibliographie est assez impressionnante et Internet n'est pas avare d'images. Gloire suprème La Poste vend 12 de ses œuvres à 0,60€ la pièce sous forme de timbres. Facile donc de se faire une idée de son travail.
De Margny-les-Compiègne j'avais ramené ces photos d'un "vêtement-corps ?" réalisé par Laetitia Carré à partir d'une illustration du Livre La Garde-Robe éditée par Thierry Magnier en 2010.
Quelques modèles de cette garde-robe fantastique.
Exposée sur un mur rouge, qui la faisait presque disparaître, je me suis permis de détourer cette pièce en 3D, réalisation couturière de Laetitia Carré à partir de l'illustration "En quarantaine" tirée de l'album La Garde-Robe.
Il n'y aura que trois petites semaines (15 mai au 8 juin) pour aller voir la première exposition de Simon Roussin à la Galerie Lavignes-Bastille (déjà citée ici). Nouvelle recrue de l'agence la Superette, on a déjà pu voir ses illustrations dans Libé, Nyctalope, La Revue XXI…. Sous le titre Heroes & Villains ce sont ses dessins aux feutres que l'on pourra découvrir.
On peut en savoir beaucoup sur son travail sur le site Simon-Roussin.com et encore plus sur son actualité éditoriale sur son blog ICI.
Étudiant à l'Esad de Strasbourg il est l'un des créateurs de la revue Nyctalope.
Pour ce qui est de l'édition quatre livres sont disponibles.
Robin Hood : Simon Roussin Éditions L'Employé du Moi. 56 pages. Mars 2010
Je viens d'ajouter 40 affiches de sécurité d'origine soviétiques à l'album En toute sécurité . Pas de problème de langue pour comprendre les dangers à éviter, comme pour les plaques émaillées et affiches présentées ici, les dessins sont parlants.
Tout cela je l'ai découvert sur le très riche site Rétronaut, qui figure désormais en lien indispensable à la rubrique Imagiers de la colonne de droite.
Il ya deux notes de cela les Super Héros étaient victimes des détournements de Butcher Billy. Je découvre presque en même temps la vie secrète des Super Héros de Grégoire Guillemin. La chose est à voir sur son site qui regroupe près d'une vingtaine de portfolios.
Vous y découvrirez bien d'autres propositions intéressantes. Exercices de style face aux maîtres de l'affiche de l'entre-deux-guerres (Cassandre, Carlu…) ou propositions minimalistes de visuels de classiques du cinéma. Le tout est fin, malin et souvent plein d'humour.
Il faut aller voir les travaux de Butcher Billy graphiste né dans le Kentucky et travaillant aujourd'hui pour l'agence Pontocom à Curitiba au Brésil. Ses albums, détournements divers et variés de l'imagerie populaire moderne (superhéros, manga, rockers…) se trouvent ici.
Avant goût avec ces Super-vilains qui dans le monde réel agissent sans masque.
Et comme pour me faire plaisir il a fait quelques gifs animés du plus bel effet.
À peine la note sur "le prout" lâchée, un commentaire de Cosmo me signalait l’existence d’une illustration de pet par l’anglais Aubrey Beardsley (1872/1898). Je ne pouvais en rester là.
Où l’on découvre, que depuis fort longtemps on pète au nez des tout-puissants.
Lysistrata defending the Acropolis. Aubrey Beardsley.
Son illustration Art-Nouveau a servi dans les années 70 pour cette boucle de ceinture.
Un pet fleuri…
… ou pestilentiel dans Le Jardin des délices de Jérome Bosch.
Des caisses lachées à la face du Pape
John Bull (qui symbolise l'Anglais typique) envoie une perlouze au nez de George III
Extrait d'un bestiaire de 1633, on se protège des pets de bovins
Vient de paraître au Dernier Cri – L’impubliable, le premier livre d’Adolpha Van Meerhaeghe qui est aussi la dernière production de Rémi.
Le récit d’Adolpha, Rémi se l’est pris en pleine poire en 2010 quand il était encore Roubaisien et qu’ils étaient voisins. Au départ quelques pages écrites en prison, puis 10 ans plus tard un atelier d’écriture d’ATD Quart-Monde qui prolonge le récit et enfin l’oreille attentive de Rémi pour laquelle des souvenirs plus anciens, l’enfance, la fratrie… viennent compléter l’histoire.
La vie d’Adolpha fut d’une noirceur que l’on soupçonne à peine. Une Vie bien renger d’Adolpha, le livre, nous le transmet sans détour. Rémi, en moine copiste, a tout recopié de sa plus belle écriture, sans retranscrire, remanier ou corriger donnant à ce langage brut encore plus de force.
Une vie bien renger d'Adolpha est un livre illustré pas un livre d'images.
On peut se le procurer en allant directement sur le site de Rémi, ICI.
Rémi c’est un illustrateur que je suis depuis longtemps et quand je dis suivre c’est au sens propre. Il ne tient pas en place, tant mieux pour lui sans doute, mais dur pour le documentaliste d’être exhaustif avec autant de supports : Sortez la Chienne, Hôpital brut, Le Petit Psikopat illustré, Réciproquement, Libé, Charlie… et les Informations Dieppoises (hebdo régional dont on m’envoyait le dessin d’actualité signé Rémi chaque semaine).
Les Dieppois, petits vernis avaient droit a un dessin de Rémi chaque semaine.
Heureusement Rémi a depuis longtemps pris les choses en main et a su s’autoéditer avec les éditions L’Impubliable où il a réuni bon nombre de dessins de presse. Pour le reste Le Dernier Cri, Le Chien Rouge et Les Requins Marteaux ont assuré la diffusion de ses autres dessins.
Dog, sculpture en bronze de Rémi photographié au Festival de Quend en 2009
Je n'ai jamais vu son exposition Panorama, qui regroupe des machines construites par lui et qui nous invite à faire un tour à l'époque du pré-cinéma, des théâtres optiques, du praxinoscope ou du tachyscope mais j'en crève d'envie.
On m'a gentiment confié ces petits films volés à Quend en 2009 lors de l'exposition Panorama au festival du film Grolandais.
La femme à barbe, une machine à images de l'exposition Panorama. Quend 2009. Film, Béatrice Bazin.
Lecaniche, une machine à images de l'exposition Panorama. Quend 2009. Film, Béatrice Bazin.
Aujourd'hui et pour une période inconnue, en cliquant sur l'icone de la page de recherche de Google apparaît une animation hommage à Little Nemo et son créateur Winsor McCay. C'est beau, c'est à voir pour du vrai.
Trouvée en brocante il y a déjà quelques temps cette plaquette éditée par la Délégation Régionale à la Famille de Lyon est hélas non datée. Un simple cahier accueille 7 planches imprimées au recto seul. Toutes les planches sont illustrées par Liliane de Christen et le texte pondu par on ne sait qui vaut son pesant d'or. (toutes les images peuvent être mises en grand format par un clic)
Une jeune fille dressée à sa tâche par l'enseignement ménager familial dominera le chaos…
Deux informations arrivées par courriel cette semaine.
Primo la parution aux Éditions de l’Oncle Archibald d’un ouvrage sur l’illustrateur Jef de Wulf. Surtout connu pour ses couvertures de romans populaires, il n’est pas mon préféré des dessinateurs qui s’attelèrent à l’illustration de ces milliers de parutions à bas prix mais tient une place honorable dans mon panthéon des illustrateurs.
C’est Philippe Aurousseau, auteur de l’article Le Pigalle de Jeff de Wulf dans le n° 29 des Papiers Nickelés qui a réuni ces couvertures et se penche sur le travail de cet illustrateur d’origine Belge.
Jef de Wulf, Dessinateur des fantasmes d’une époque. Philippe Aurousseau, Éditions de l’oncle Archiald 136 pages, plus de 800 illustrations (couvertures, publicités, dessins…)
Passionné, Philippe Aurousseau avait déjà réuni nombre de visuels sur le blog Jef de Wulf dont sont issues les images qui suivent.
Seconde nouvelle, celle du concert du Duo des Falaises, qui jouera quasiment à domicile puisque le concert du samedi 15 septembre à 21h aura lieu à Mers les Bains au café O’Brien. Qu’on se le dise !
Une chose en amenant une autre, si vous allez à Mers faites les 500 mètres qui séparent le Café O Brien de l’ancien établissement Roulé (angle des rues Faidherbe et Maréchal Foch) où deux annonces en carreaux de faience ont résisté au temps.