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  • Alex Steinweiss et Cie

    alex steinweiss, graphisme, disques vinyls, pochettesAlex Steinweiss est mort le 17 juillet dernier, et c’est bien dommage. Les Éditions Tashen lui avaient consacré un magnifique coffret (hélas pas dans mes prix) dont on peut feuilleter 100 pages ici. Depuis il est accessible toujours chez Tashen dans des collections plus abordables.

    C’est lui qui chez Columbia proposa d’abandonner la pochette Craft au nom de la Compagnie pour une pochette illustrée. Ce qui n’était que du Marketing rejoint directement le domaine de la création, et les producteurs de CD aujourd’hui savent bien que c’est l’objet qui fait la différence.

     

     

    Alex Steinweiss photographié pour "Downbeat" magazine dans son studio, 1947. (c) William P. Gottlieb; jazzphotos.com

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    Autant de pochettes que de typographies

     

    graphisme, typographie, ales Steinweiss

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    graphisme, disques vinyls, pochettes de disqueIl existe pas mal de livres, anglophones pour les plus anciens, consacrés au graphisme des pochettes de disque. J’ai trouvé chez mon soldeur ceux édités il y a seulement 2 ans chez les Éditions Ereme, Comics Vinyls, Éros Vinyls, Progressive Rock Vinyls, Rock Vinyls et Chanson Française en Vinyls. il ne serait pas étonnant que d’autres soldeurs les proposent.

    Ils sont bien sûr largement illustrés (+ de 400 pochettes pour chaque sujet), chaque graphiste, photographe ou maquettiste y est crédité, les auteurs (Christian Marmonnier, Dominique Dupuis, Bernard Marcadé…) mettent en mots ce qui devient une petite histoire de la musique.

     

     

    graphisme, disques vinyls, pochettes de disque

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    Guy Peelhaert pour l'album Diamond Dogs de David Bowiegraphisme, disques vinyls, pochettes de disque

    Joost Scwartze pour l'album aA trip of new beat de The Rousersgraphisme, disques vinyls, pochettes de disque

     Serge Clerc pour l'album More, more, more de Carmelgraphisme, disques vinyls, pochettes de disque

    Daniel Clowes pour l'album The smoke of hell de The Super Suckers

    Mais les pochettes peuvent-être également l'œuvre d'anonymes. Pour preuve ces deux 45 tours trouvés il y a peu en brocante et dont les pochettes ont été faites sur papier fort, à l'encre et à la gouache. Je n'ai pas trouvé sur le net les pochettes originales de Illinois Jacquet et The Roy Eldridge, mais peut-être pourrez vous m'aider a faire la comparaison.

    graphisme, disques vinyls, pochettes de disque, art populaire

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  • La Bossa, Claudine et Mick

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    J’avais tendance à penser, la Bossa, un petit peu ça va. Mais il y a peu l’émission Nuit Blanche sur TSF Jazz recevait Gilles Peterson, qui avec Stuart Baker, vient de faire paraître Bossa Nova and the rise of Brazilian music in the 1960s : Original Cover art. Un beau livre de 180 pages, format 31 x 31cm qui nous propose quasi à la taille réelle (les reproductions font 26cm de côté) une petite histoire de la Bossa Nova des années 60.
    Ce sont les pochettes de disques qui balisent,  avec pour balises (pas forcément chronologiques) les pochettes de disques vinyls. Soul Jazz Records ne faisant rien à moitié, la sortie d’un double CD éponyme de 34 titres allait de soi. C’est ce beau coffret (acompagné d’un livret de 75 pages) qui a mis fin à mes a priori. Même si pas mal d’artistes ne m’étaient pas inconnus, le répertoire choisi ici m’a fait revenir sur mes à priori. Quelques titres sont à l’écoute sur le site de Soul Jazz Records (si ce n’est déjà fait n’hésitez pas à jeter un œil sur le reste de leur catalogue). 

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    Cette "nouvelle vague" ne toucha pas que la musique, les arts graphiques en sortirent égalements plus riches.

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    Ici des créations de Cesar G Villela, Francisco Pereira, Mauricio

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    Ue photo du groupe de Sergio Mendes en 1966 © Jim McCrary/Redferms (juste par plaisir)

    Pour ce qui suit, veuillez m’excuser, mais après tout c’est bien la base line du blog, une chose en amenant une autre… un peu de digression donc

    En pensant Bossa Nova, je me suis souvenu de Claudine Longet, avec sa guitare sèche dans le fantastique et très pop The Party de Blake Edwards. La Bossa Nova, ici était à la sauce Henry Mancini (Je l'adore) mais voyez et écoutez par vous-même.

    Et Claudine Longet, s'avérait être la Claudine de la chanson du même nom interprétée par les Stones. Était-ce une muse, une autre Lady Jane ? Les choses étant bien faites vous pouvez d'ores et déjà cliquer pour mettre en route le morceau afin de l'écouter pendant que je vous narre cette éffarante histoire.


     

    Cette Claudine au joli minois et à l’accent frenchy qui était danseuse aux Folies Bergères de Las Vegas fit chavirer le cœur du chanteur américain Andy Williams. L’idylle ne passa pas inaperçu, le crooner (pour le coup fort sirupeux) était de 19 ans son aîné. Il la fit chanter, l’invita dans ses show télé, elle tourna dans plusieurs films télés enregistra tout de même 7 albums, et trouva le temps de faire 3 enfants qui accompagnaient, même dans leur plus jeunes âge, leurs parents sur les plateaux télé afin de parfaire l’image angélique de la famille américaine. The Party, en 1968 s’inscrit à mi parcours de cette histoire d’amour. Le divorce arrive en 1975 elle a alors 33 ans. C’est le skieur Wladimir Spider Sabich, qui devient son compagnon. Pas pour longtemps, on le retrouve mort d’une balle dans l’abdomen un an plus tard dans leur maison d’Aspen. Crime ou accident ? L’affaire déchaîne les passions, Mick Jagger transforme cela en chanson, et c’est tant mieux. Elle ne fait partie d’aucun disque officiel. Je remercie donc Keith et Mick de m'avoir permis de vous la faire entendre ici.

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