Mon idée, c’est le nom donné à cette maison de Prouville, au nord de la Somme.
Cette longère devait être initialement habillée de torchis à l’instar de ses voisines encore debout.
Cette partie du village était déserte ce dimanche matin, et le créateur n’a laissé sur la façade aucun indice quant à la date de création ou son identité.
Ici tout est faux, la pierre meulière colorée de jaune, les troncs d’arbres qui encadrent la façade, les rondins qui habillent fenêtres et portes, le soubassement de briques rouges gigantesques… Tout est traité en bas relief, mis à part peut-être l’oiseau de ciment posé dans le nid à la porte du garage.
On est loin des représentations animalières de la maison de l’Étoile (présentée ici) où la faune débordait et courait sur les faîtières.
Une autre visite s’impose…
Le N° 8 de la Rue du Bois à Prouville, la fausse pierre meulière devient presque peau de serpent. Photo L. Jacquy.2012.
Détail des troncs et du lierre qui encadrent la façade. Photo L. Jacquy.2012.
Mon idée, joli nom et revendication justifiée d'un inspiré du bord des routes. Photo L. Jacquy.2012.
Double encadrement pour la porte du garage, deux grandes clefs de métal ornent celle-ci.
"Ici la symétrie fait loi" nous rappelle l'écureuil bien centré au dessus de la porte. Photo L. Jacquy.2012.
Un écureuil et un oiseau, uniques animaux présents ici. Photo L. Jacquy.2012.
Le volet en PVC s'est glissé entre les rondins. Photo L. Jacquy.2012.
Une jardinière de mosaique. Photo L. Jacquy.2012.
Le summum du bas relief imitation bois est sans doute ce bistrot de la forêt de Sénart au lieu dit Croix de Villeroy qui fit l'objet de nombreuses de cartes postales