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Quand on apprend l'existence d'un traité international, juste avant sa ratification, il est rare que l'on ait voulu en informer la population, encore moins que l'on ait voulu en débattre. Ce petit film explique très bien de manière ludique et graphique ce qu'est l'ACTA et pourquoi cet accord ne doit pas exister. Prenez le temps d'y jeter un coup d'œil…
Cela fait un an que Les Beaux Dimanches est en ligne. Un outil fort judicieux me permet de savoir, outre le nombre de visiteurs, quels navigateurs ils utilisent, à quelle heure… et des tas d'autres trucs utiles à qui fait un commerce.
Cela m'indique également quels mots clefs les ont amenés tout droit ici. Voilà une petite suite, sans correction orthographique, de ces recherhes googleliennes.
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Je ne sais que peu de chose de l’artiste finlandaise Miina Äkkijyrkkä. Qu’elle a d’abord suivi une filière agricole, puis s’est tournée vers les beaux-arts, qu’elle œuvre à la sauvegarde de races bovines anciennes et qu’elle a bien de la chance d’avoir pu allier deux passions pour en faire une vie. On peut voir ses dessins, ses bronzes et ses sculptures monumentales sur son site très illustré et peu bavard ici.
Cette petite note pour vous inviter à découvrir le blog de Thomas Vinau intitulé donc Galerie de portraits en forme de patates, et c’est du reste ce que vous trouverez là. Un choix de photos étonnantes légendées avec humour et poésie. Quand mots et images se rient de nous on ne peut que faire de même. Amoureux de Glenn Baxter ou de Plonk et Replonk vous y serez chez vous.
Parfois je pars à la pêche aux images, et avec internet on est certain de ne pas revenir bredouille. Candler Arts, antiquaire à Atlanta possède un site riche en images (je vous conseille d'en visiter la galerie) mais aussi un blog où il nous présente des objets rencontrés lors de ventes ou chez des confrères antiquaires. Petit avant goût de ce que l'on y trouve.
Serge D. Samy Davis Jr et Angie Dickinson, une des découvertes du site Candler Arts.
5 jours que le réseau est chaotique. Lenteur, absence il n'en fait qu'à sa guise. Publier une note est devenu une aventure, alors juste pour patienter Julie Driscoll et Brian Auger (déjà vu dans la note Tout en Hammond) pour la musique, pour le décor et le dispositif de la BBC.
Julie Driscoll, Brian Auger. Season of the witch.1968
On ne peut pas vraiment dire que Dreyfus Records soit le roi de la promo, il a fallu bien des hasards pour que je découvre ce disque sorti en juin 2011. Ce sont pourtant 17 inédits de Vian que Magali Noël crée ici, pas des ressucées, et on est bien content.
Primo parce que c’est Vian qui choisit Magali Noël pour interprète féminine de ses textes après l’avoir entendu dans Du rififi chez les hommes de Jules Dassin en 1955. Cinquante-six ans plus tard (un sacré bail quand même !) on peut appeler ça la fidélité. La voix a un peu changé c’est entendu, mais son timbre si particulier est toujours là.
Secundo pour les surprises jazz de ce CD. Si toutes les chansons sont jazz, 10 d’entre elles sont des adaptations de standard américains et on se plaît à découvrir les paroles que mit Boris Vian sur Around Midnight (20 ans avant celles de Nougaro) ou ses adaptations de (I Got It Bad and that ain’t Good) qui devient J’Suis Mordue ou de Get Happy, Voyage au Paradis.
Le livret nous propose les paroles et vraiment que cela. Point de détails sur l’arrangeur ou les musiciens. Pas de dates non plus pour les textes. C’est bien dommage.
Il y a pour moi une petite perle qui s’intitule Yvette, elle ne dure qu’1’ 23”, la mélodie et d’Alain Goraguer et elle est chantée a cappella par Magali Noël. C’est semble-t-il le dernier texte de Boris Vian mort le lendemain.
C’est ici la fragilité d’une dame de 79 ans qui nous parle d’amour, alors : Album de la maturité ?
C’est Magali Noël dans le rôle de Viviane la chanteuse, dans Du Rififi chez les Hommes qui poussa Boris Vian à écrire pour elle. Il est vrai que cette scène graphique et musicale du film de Jules Dassin ne laisse pas indifférent.
Une chose en amenant une autre j'ai ressorti le numéro 39-40 de la revue Bizarre de février 1966 consacrée entièrement à Vian et j'ai encore béni Jean-Jacques Pauvert pour son intelligence éditoriale (avec Bizarre mais aussi avec ses autres collections).
Un numéro de 200 pages largement illustré, dirigé par Noël Arnaud
Statuettes de bois sculptées par Boris Vian (1956). Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
La machine à confesser, imaginée par Vian. Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
En parcourant le net je trouve cette photo du du pianocktail qui me fascina à la lecture de l'Écume des jours. La chose a été créée par Géraldine et Nicolas Schenkel et elle se joue et se boit lors d'évènements.
Pour découvrir une discographie vraiment complète de Boris Vian et de ses interprètes, illustrée des pochettes il faut aller sur le site De Vian la zizique , par un passionné acharné et organisé (c'est le moins qu'on puisse dire).
Pour une fois je commence par la musique. On met en route le morceau et on regarde les images. Pour accompagner les porteurs de dynamites et poseurs de bombes qui suivent, la musique guillerette du groupe Oslo Telescopic (quel à-propos), ici avec Dominique A sur l’album The Dominique Ø project. La pochette de leur autre CD Short-Range Luv où le trio a la tête "ceinturée ?!" de dynamite semblait plus appropriée pour illustrer cette note.
Katarina Kudelova artiste d’origine slovaque qui étudia aux Beaux-Arts d’Angers et qui y travaille aujourd’hui utilise depuis 2004 les pétards et le fulmicoton dans ses œuvres et ses installations. Je vous invite grandement à découvrir tous les aspects de son travail ici.
Des animaux de céramique, victimes ou kamikazes ?
Pour continuer ces quelques portraits de poseurs de bombes, anarchistes, utopistes… réalisés il y a peu de temps.
Ravachol (1859/1892) Anarchiste poseur de bombes. Ravachol. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Auguste Vaillant (1861/1894) Anarchiste poseur de bombes. Auguste Vaillant. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Emile Henry (1872/1894) Anarchiste poseur de bombes. Emile Henry. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Léon Czolgosz (1873/1901) Anarchiste américain, assassin du président William McKinley Léon Czolgosz. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Albert Horsley dit Harry Orchard (1867/1954). Poseur de bombes assassin du gouverneur Frank Steunenberg Albert Horsley. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Sam Melville (1934/1971). Poseur de bombes, initiateur de la mutinerie d'Attica. Sam Melville. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Bill Ayers (1944/....). Poseur de bombes et co-fondateur du Weather Underground. Bill Ayers. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Bernardine Dohrn (1942/....). Poseur de bombes et une des leaders du Weather Underground. Bernardine Dohrn. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Et pour finir comme on a encore un peu de temps, Dominique A, en solo joue ce même morceau Hit Hit Hit, c'est au bouffes du Nord en 2004
Le studio de création Bold de Lisbonne à produit ce film d'1'49". Ce petit village portugais semble faire parti d'une maquette ferroviaire et on ne se lasse pas de regarder l’activité humaine animer ce décor naturel qui semble sorti de chez Jouef.
Réalisation : Bold Creative studio Image: Daniel Espírito Santo Camera Assistant: João Botas Edition: Pedro Sousa
Vacancier à résidence, ça veut dire que je ne bouge pas. Depuis plusieurs années mes vacances se passent là même où je travaille, et je travaille chez moi. Les raisons en sont multiples mais sans grand intérêt. Il est des voyageurs virtuels qui semblent fort bien se résoudre à la sédentarisation du corps. Olivier Hodasava, auteur du blog Dreamlands le sait bien, lui qui nous dit en ouverture de ce carnet de voyage : "Aux monuments, aux musées, aux chics avenues des centres-villes, je préfère les espaces de peu, de rien : les ronds-points, les zones industrielles, les zones commerciales, les chantiers, les friches, les terrains plus ou moins vagues, les quartiers populaires. Je n’ai pas pris l’avion depuis quinze ans mais j’aime l’idée du voyage – j’aime particulièrement l’idée du voyage immobile, immatériel, fictif. J’aime être là où je ne suis pas même si ma présence n’est que virtuelle. J’aime être un voyageur de chambre comme il est des toreros de salon – des types un peu ridicules, certes, mais toujours concernés et follement enthousiastes. Chaque sortie dans Google Earth, quoi qu’on puisse en penser, est pour moi une véritable aventure."
Ce carnet de voyage virtuel en est à son 388e jour aujourd’hui, et s’il est riche d’images finement choisies et cadrées (Streetview ne fait pas tout), fort d’ambiances marquées il reste très personnel et me donne envie d’aller traîner mes guêtres à mon tour, sous des cieux toujours bleus ou dans des zones où, piéton ordinaire, je ne m’aventurerais pas.
Les alentours de Tchernobyl, fraicheur et tranquillité
Mur peint à Belfast, l'Irlande aux mille couleurs
La statue de la Liberté de Barentin, un nouveau monde
Ce blog étant bien plus que ce que j’en dis, allez y vite : Dreamlands . (Il n’y a pas besoin de visas)
La chose qui en amène une autre cette fois-ci, c’est Olivier Hodasava lui-même. Son nom me disait quelque chose et je ne savais pas quoi. Le Tour de France qui commence m’a aidé à m’en souvenir.
Depuis que le Tour ne se gagne plus en juillet sur les Champs Élysées mais dans des laboratoires de contre-expertise au beau milieu de l’hiver je ne m’y intéresse plus. Je le regrette un peu, mais je garde mes souvenirs d’enfance et d’adolescence intactes et les entretiens toujours en glanant de-ci de-là figurines, porte-clefs, photos ayant trait aux Tours "de quand c’était l’bon temps".
En 1996, j’ai acheté, ce que j’appelle un livre de comptoir (petits formats, flip book, auto productions… posés près de la caisse des libraires indépendants). Celui-ci, d’un format 10 x 13 cm s’intitulait Les petits cyclistes d’Olivier Hodasava et avait tout pour me tenter, jolie couverture et pochette de cellophane qui laissait entrevoir une surprise. Je me suis régalé de cette lecture. Petits textes, souvenirs en vrac de l’auteur et de ses cyclistes de plastique, de ses jeux et de ses drames, entrecoupés de photos noir et blanc. L’objet en main était précieux, avec une petite planche encartée, colorée à la main, tout ce que j’aime. Trop précieux à mes yeux pour rejoindre la caisse où sont rangés les cyclistes et les autres babioles il est en bonne place sur l’étagère des petits formats couverture face à moi.
Internet permettant de trouver à peu près tout alors pourquoi pas ce petit livre : Les petits cyclistes. Olivier Hodasava. Éditions Ad Hoc. ISBN : 2-911619-05-6.
Une curieuse figurine articulée de 12 x 8 cm, dont j'ignore l'origine.
Autre digression, ce Walking Indurain de Fred Poulet . Album Encoré Cédé, Saravah 1996. Vidéo issue de Taratata
Un camion de la caravane du Tour en bois peint. Laurent Jacquy.