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C'est bien parfois de remettre un peu d'ordre dans ses petites affaires, ça m'a permis en tout cas de mettre la main sur cet album grand format auto-édité par Joe Coleman en 1982. Connu essentiellement à l'époque pour ses performances en tant que Professor Momboozoo, Coleman s'essaye à la bande dessinée avec une histoire en 32 pages noir et blanc. On voit parfois poindre ses compositions actuelles, par des frises très chargées et un texte qui occupe tout l'espace graphique. Une réédition de 2004 avec un autre visuel en couverture est aujourd'hui épuisé.
Joe Coleman. The mystery of woolverine woo-bait. Auto-édition 1982. 32 pages n/b. Format 28 x 35,5 cm.
Couverture et 4e de couverture. Couverture, détail. 4e de couverture, détail. En 2e de couverture, un petit peu d'auto-promotion pour le professeur Momboozoo et ses performances. 4e de couverture, détail.
On avait pu le découvrir dans le numéro 14 de Graisse Animale le Artzine qu'il faut dévorer sans retenue (et sans risque de cholesterol). Comme ce numéro est aujourd'hui épuisé il faut illico filer sur le blog du graphiste barcelonnais Joan Cornellà ou sur sa page Tumblr et se réjouir à la vision de ses planches muettes à la fois absurdes et loufoques.
Comme beaucoup des personnes modernes il possède également une page Facebook.
La dernière note date d'il y a une semaine, j'étais tout à mon boulot et à la réalisation du Répertoire 2011 de macchabées célèbres. Ça y est c'est fini. C'est tombé comme à Gravelotte cette année, trois tomes sont nécessaires pour cet hommage aux 88 trépassés sélectionnés.
Il vous est possible d'obtenir ces exemplaires contre une représentation d'un macchabée célèbre de votre choix. Les conditions de cet échange malhonnête sont détaillées dans les commentaires de cette note.
6 parmi 88. Dessins Laurent Jacquy
Quelques uns ont pris les devants en envoyant un dessin ou en faisant la promesse. Preuve par l'image.
Vacancier à résidence, ça veut dire que je ne bouge pas. Depuis plusieurs années mes vacances se passent là même où je travaille, et je travaille chez moi. Les raisons en sont multiples mais sans grand intérêt. Il est des voyageurs virtuels qui semblent fort bien se résoudre à la sédentarisation du corps. Olivier Hodasava, auteur du blog Dreamlands le sait bien, lui qui nous dit en ouverture de ce carnet de voyage : "Aux monuments, aux musées, aux chics avenues des centres-villes, je préfère les espaces de peu, de rien : les ronds-points, les zones industrielles, les zones commerciales, les chantiers, les friches, les terrains plus ou moins vagues, les quartiers populaires. Je n’ai pas pris l’avion depuis quinze ans mais j’aime l’idée du voyage – j’aime particulièrement l’idée du voyage immobile, immatériel, fictif. J’aime être là où je ne suis pas même si ma présence n’est que virtuelle. J’aime être un voyageur de chambre comme il est des toreros de salon – des types un peu ridicules, certes, mais toujours concernés et follement enthousiastes. Chaque sortie dans Google Earth, quoi qu’on puisse en penser, est pour moi une véritable aventure."
Ce carnet de voyage virtuel en est à son 388e jour aujourd’hui, et s’il est riche d’images finement choisies et cadrées (Streetview ne fait pas tout), fort d’ambiances marquées il reste très personnel et me donne envie d’aller traîner mes guêtres à mon tour, sous des cieux toujours bleus ou dans des zones où, piéton ordinaire, je ne m’aventurerais pas.
Les alentours de Tchernobyl, fraicheur et tranquillité
Mur peint à Belfast, l'Irlande aux mille couleurs
La statue de la Liberté de Barentin, un nouveau monde
Ce blog étant bien plus que ce que j’en dis, allez y vite : Dreamlands . (Il n’y a pas besoin de visas)
La chose qui en amène une autre cette fois-ci, c’est Olivier Hodasava lui-même. Son nom me disait quelque chose et je ne savais pas quoi. Le Tour de France qui commence m’a aidé à m’en souvenir.
Depuis que le Tour ne se gagne plus en juillet sur les Champs Élysées mais dans des laboratoires de contre-expertise au beau milieu de l’hiver je ne m’y intéresse plus. Je le regrette un peu, mais je garde mes souvenirs d’enfance et d’adolescence intactes et les entretiens toujours en glanant de-ci de-là figurines, porte-clefs, photos ayant trait aux Tours "de quand c’était l’bon temps".
En 1996, j’ai acheté, ce que j’appelle un livre de comptoir (petits formats, flip book, auto productions… posés près de la caisse des libraires indépendants). Celui-ci, d’un format 10 x 13 cm s’intitulait Les petits cyclistes d’Olivier Hodasava et avait tout pour me tenter, jolie couverture et pochette de cellophane qui laissait entrevoir une surprise. Je me suis régalé de cette lecture. Petits textes, souvenirs en vrac de l’auteur et de ses cyclistes de plastique, de ses jeux et de ses drames, entrecoupés de photos noir et blanc. L’objet en main était précieux, avec une petite planche encartée, colorée à la main, tout ce que j’aime. Trop précieux à mes yeux pour rejoindre la caisse où sont rangés les cyclistes et les autres babioles il est en bonne place sur l’étagère des petits formats couverture face à moi.
Internet permettant de trouver à peu près tout alors pourquoi pas ce petit livre : Les petits cyclistes. Olivier Hodasava. Éditions Ad Hoc. ISBN : 2-911619-05-6.
Une curieuse figurine articulée de 12 x 8 cm, dont j'ignore l'origine.
Autre digression, ce Walking Indurain de Fred Poulet . Album Encoré Cédé, Saravah 1996. Vidéo issue de Taratata
Un camion de la caravane du Tour en bois peint. Laurent Jacquy.