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Les collectionneurs de cartes postales anciennes d'architectures insolites et singulières connaissent le château de Boulogne-La-Grasse (Oise), car les cartes sont nombreuses et se trouvent à bas prix.
Les cartes montrent ce château (bâti en béton armé, en pierres et ornementé de ciment) à différentes étapes de sa construction qui s’étala de 1890 à l’orée de la guerre 14/18.
C’est Charles Boulogne riche propriétaire terrien belge qui après avoir acheté le titre de "Comte de Boulogne"commença la construction de l’édifice sur les ruines du précédent château.
En 1918 il fut bombardé, là encore beaucoup de cartes postales témoignent de sa dégradation. Il ne fut que partiellement reconstruit entre les deux guerres.
Cette note me permet la création d’un album ou vous trouverez les photos prises fin août 2011.
La propriété est aujourd'hui en vente, faites le fond de vos poches, il en est demandé 1 500 000 € dans cette annonce.
On remarque sur l'image en haut à droite, que le coffrage en béton armé n'est pas encore habillé de sa décoration de ciment
Le petit fils du maçon qui assura une bonne partie du chantier avec des artisans du coin a mis en ligne sa collection de cartes postales et un bref (trop bref) historique de ce chantier. Son site est ici
Trouvés sur la brocante d’Arras dimanche dernier, deux achats bien distincts vont faire l’objet de cette note. Les "travestis" en sont le point commun mais dans deux acceptions bien différentes.
Dans un tas de vieux papiers tout d’abord, deux revues de l’Édition Française de Luxe intitulées Travestis et éditéespar L. Demuylder. Non datées mais apparemment des années 20, elles sont constituées chacune de 16 planches 24 x 32 cm présentant des propositions dessinées de « travestis » (déguisements) pour carnaval ou bals masqués. Les propositions sont étonnantes, l’on peut se déguiser en : impôts, calendrier, mots croisés, porte torchons, géométrie…
Autre trouvaille Eux qui sont-elles ? Art du travestissement et travestissement de l’art. Aux éditions Paul Vermont. Daté de 1977 cette traduction de l’italien nous propose en page de garde - travestis et travestissements dans les arts, au théâtre, au cinéma, dans la musique, au cabaret et dans la vie quotidienne et la lecture le confirme. Le livre est largement illustré de photos noir et blanc. Bien sûr les propos sont datés, les 34 ans qui nous séparent de son édition ont vu la Gay Pride apparaître et se mondialiser et les esprits s’ouvrir (si, si quand même un peu).
Quelques photos de travestis ou travestissements célèbres.
Barbette par Man Ray en 1926
Barbette sur scène
Julian Eltinge en 1937
Julian Eltinge en 1913
Pierre Molinier
Copi
Charles Pearce
Danny La Rue en civil
Danny La Rue au maquillage
Danny La Rue.
Michel Journiac. Inceste.
Tony Curtis et Jack Lemmon dans Certains l'aiment chaud.
5 jours que le réseau est chaotique. Lenteur, absence il n'en fait qu'à sa guise. Publier une note est devenu une aventure, alors juste pour patienter Julie Driscoll et Brian Auger (déjà vu dans la note Tout en Hammond) pour la musique, pour le décor et le dispositif de la BBC.
Julie Driscoll, Brian Auger. Season of the witch.1968
On ne peut pas vraiment dire que Dreyfus Records soit le roi de la promo, il a fallu bien des hasards pour que je découvre ce disque sorti en juin 2011. Ce sont pourtant 17 inédits de Vian que Magali Noël crée ici, pas des ressucées, et on est bien content.
Primo parce que c’est Vian qui choisit Magali Noël pour interprète féminine de ses textes après l’avoir entendu dans Du rififi chez les hommes de Jules Dassin en 1955. Cinquante-six ans plus tard (un sacré bail quand même !) on peut appeler ça la fidélité. La voix a un peu changé c’est entendu, mais son timbre si particulier est toujours là.
Secundo pour les surprises jazz de ce CD. Si toutes les chansons sont jazz, 10 d’entre elles sont des adaptations de standard américains et on se plaît à découvrir les paroles que mit Boris Vian sur Around Midnight (20 ans avant celles de Nougaro) ou ses adaptations de (I Got It Bad and that ain’t Good) qui devient J’Suis Mordue ou de Get Happy, Voyage au Paradis.
Le livret nous propose les paroles et vraiment que cela. Point de détails sur l’arrangeur ou les musiciens. Pas de dates non plus pour les textes. C’est bien dommage.
Il y a pour moi une petite perle qui s’intitule Yvette, elle ne dure qu’1’ 23”, la mélodie et d’Alain Goraguer et elle est chantée a cappella par Magali Noël. C’est semble-t-il le dernier texte de Boris Vian mort le lendemain.
C’est ici la fragilité d’une dame de 79 ans qui nous parle d’amour, alors : Album de la maturité ?
C’est Magali Noël dans le rôle de Viviane la chanteuse, dans Du Rififi chez les Hommes qui poussa Boris Vian à écrire pour elle. Il est vrai que cette scène graphique et musicale du film de Jules Dassin ne laisse pas indifférent.
Une chose en amenant une autre j'ai ressorti le numéro 39-40 de la revue Bizarre de février 1966 consacrée entièrement à Vian et j'ai encore béni Jean-Jacques Pauvert pour son intelligence éditoriale (avec Bizarre mais aussi avec ses autres collections).
Un numéro de 200 pages largement illustré, dirigé par Noël Arnaud
Statuettes de bois sculptées par Boris Vian (1956). Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
La machine à confesser, imaginée par Vian. Revue Bizarre N° 39-40 février 1966.
En parcourant le net je trouve cette photo du du pianocktail qui me fascina à la lecture de l'Écume des jours. La chose a été créée par Géraldine et Nicolas Schenkel et elle se joue et se boit lors d'évènements.
Pour découvrir une discographie vraiment complète de Boris Vian et de ses interprètes, illustrée des pochettes il faut aller sur le site De Vian la zizique , par un passionné acharné et organisé (c'est le moins qu'on puisse dire).
Pour une fois je commence par la musique. On met en route le morceau et on regarde les images. Pour accompagner les porteurs de dynamites et poseurs de bombes qui suivent, la musique guillerette du groupe Oslo Telescopic (quel à-propos), ici avec Dominique A sur l’album The Dominique Ø project. La pochette de leur autre CD Short-Range Luv où le trio a la tête "ceinturée ?!" de dynamite semblait plus appropriée pour illustrer cette note.
Katarina Kudelova artiste d’origine slovaque qui étudia aux Beaux-Arts d’Angers et qui y travaille aujourd’hui utilise depuis 2004 les pétards et le fulmicoton dans ses œuvres et ses installations. Je vous invite grandement à découvrir tous les aspects de son travail ici.
Des animaux de céramique, victimes ou kamikazes ?
Pour continuer ces quelques portraits de poseurs de bombes, anarchistes, utopistes… réalisés il y a peu de temps.
Ravachol (1859/1892) Anarchiste poseur de bombes. Ravachol. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Auguste Vaillant (1861/1894) Anarchiste poseur de bombes. Auguste Vaillant. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Emile Henry (1872/1894) Anarchiste poseur de bombes. Emile Henry. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Léon Czolgosz (1873/1901) Anarchiste américain, assassin du président William McKinley Léon Czolgosz. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Albert Horsley dit Harry Orchard (1867/1954). Poseur de bombes assassin du gouverneur Frank Steunenberg Albert Horsley. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Sam Melville (1934/1971). Poseur de bombes, initiateur de la mutinerie d'Attica. Sam Melville. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Bill Ayers (1944/....). Poseur de bombes et co-fondateur du Weather Underground. Bill Ayers. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Bernardine Dohrn (1942/....). Poseur de bombes et une des leaders du Weather Underground. Bernardine Dohrn. Acrylique sur bois. 22 x 17 cm. Laurent Jacquy
Et pour finir comme on a encore un peu de temps, Dominique A, en solo joue ce même morceau Hit Hit Hit, c'est au bouffes du Nord en 2004