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Hier après-midi, à l'heure des Thé-dansant, Jad Fair et Daniel Johnston étaient en concert à la Gaîté Lyrique. Ce fut Jad Fair pour commencer dans une première partie assez déjantée et énergique, puis Daniel Johnston où là, tout semble prêt à céder, sa voix, l’élastique de son jogging et surtout le bonhomme. C’est sûrement la fragilité de l’ensemble associée à ce qui semble être des mélodies toutes simples qui éveillent autant d’émotions bienfaitrices.
Mais ces deux-là n’ont pas que 3 CD en commun, hyperproductifs et touches à tout, vous pouvez voir sur leur site respectif, leurs créations graphiques, papier découpé, dessins… pour Jad Fair, dessins, films, vidéos pour Daniel Johnston.
Daniel Johnston et Jad Fair sculpture de Yann Paris
Fair in the city papier découpé de Jad Fair.
Fair look out. papier découpé de Jad Fair.
Un petit dessin de Daniel Johnston qui a rejoint mes murs.
The Beatles. Daniel Johnston. Album Lost and found. 2006.
The moods of Elvis, un abbécédaire dessiné par Jad Fair qui vient également s'ajouter à ceux déjà présents ici.
Version acoustique et dominicale de la très entêtante chanson de Martin Angor Je voudrais quelque chose. Il sera sur scène ce vendredi 23 mars à La Lune des Pirates (Amiens) pour un concert assurément plus électrique et des chansons de son premier album (en écoute ici) et de son prochain CD à venir au plus vite, on le veut !
Je ne sais pas grand chose sur Sola. Ce 45 tours semble être son seul disque. Édité par RCA mexique en 1973 je l'ai entendu dans l'excellente émission 12" dans l'Jazz de la radio Montréalaise CISM. Vous aurez une idée de la programmation de cette émission hebdomadaire sur leur blog ainsi que l'accès au podcast ou à l'écoute différée ici. Ces deux heures de musique hebdomadaires m'on fait découvrir un sacré paquet de groupes des années 70, de la soul Brésilienne au funk Colombien, tout peut arriver surtout quand la sélection est faite par le dénommé DJ Mendez. À vos esgourdes !
Encore une petite place pour la mort dans ces notes. En musique d'abord avec Mirel Wagner, d'origine éthiopienne, aujourd'hui finladaise, qui, guitare voix, sans fioriture, avec ce No Death tiré de l'album To the Bone m'a fait revoir les valeurs sur l'échelle de ma déprim (apparemment je n'avais pas mis le zéro assez bas).
En images ensuite avec des photos de François Robert, photographe américain d'origine suisse dont vous pouvez voir les travaux commerciaux ou artistiques ici. Je n'ai pour ma part gardé que ces clichés issus d'un ensemble appelé Stop The Violence.
Un petit malheur personnel vient de m’éloigner du blog durant une semaine. Si comme je le disais dans une note précédente, Gustavo Dudamel sait me sortir du trou, il est parfois nécessaire de rajouter à cette prescription un analgésique puissant. Un petit air de rien, qui vous fait croire un instant que la vie qui continue est, et sera, un fabuleux conte de fée.
Ici une interprétation toute masculine par les Delta Rhythm Boys de Come Softly to me
Et quand je suis vraiment au fond du trou, c’est Mambo avec le chef Gustavo Dudamel et l’Orchestre national des jeunes Simón Bolívar du Venezuela.
Ce concert de nouvel an (2007) donné à Caracas m’a sorti alors d’un profond coma. Bonheur et joie communicatifs, salle et public ensemble et moi qui retrouve mes esprits. Ça commence par Perez Prado, ça fini par Leonard Bernstein et ça mérite un peu de volume.
Ensuite, petit clin d'œil en forme de cadeau d'anniversaire à une amie chorégraphe et professeur de danse qui j'espère s'y retrouvera. Mais oui il y a de l'art dans tout.
Un ami est passé me voir l'autre jour avec un scooter flambant neuf. Tout de blanc carénée comme un machintosh, la bécane de petite cylindrée a des allures futuristes. Mais le design s'arrête ici à ce que l'on voit, dès qu'il démarre c'est une pétrolette que l'on entend, une meule des années 70/80, 103 peugeot,mobylette… L'anachronisme est frappant et m'a fait pensé à un morceau du groupe Bernadette Soubirou et ses apparitions.
Ce n'est pas vraiment un morceau, juste une petite intro à leur disque "Je vous salis ma rue" sorti en 1992.
Leur pétrolette fait ce bruit là, ça dure 42 secondes, ça s'arrête net et on en voudrait bien plus.
Dans la rubrique que sont ils devenus, on pourrait se poser la question à propos du fiston de Ian Dury, pantalon patte d'eph', mains dans les poches, regard au loin à côté de son pater sur la pochette de l'album New booots and panties. J'ai maintenant ma réponse, le petit Baxter (c'est son prénom) fait de la zique, la sienne et c'est plutôt bien. Il vient de sortir le CD Happy Soup dont est extrait le titre Claire objet de la vidéo ci-dessous.
Pour ceux que ça intéresse il est en concert gratuit ce jeudi 22 septembre à la Lune des Pirates à Amiens, mais ne le répétez pas trop, la salle est petite et j'aime bien avoir mes aises.
J’ai déjà parlé des Cahiers de l’Articho dans la note intitulée Caca Yeah !. Le Cahier n°3 aujourd’hui disponible s’intitule Alphabets. Il regroupe bien sur une vingtaine d’alphabets illustrés par des graphistes de tous horizons John Broadley (UK), Gwénola Carrère (Fr/Be), Chamo (Fr), Roger Duvoisin (Ch), Eboy (De), Espen Friberg (No), Grégol & Poluar (Fr), Martin Jarrie (Fr), Mattt Konture (Fr), Vincent Mathy (Be), Moolinex (Fr) Lamelos (Nl), Liliféfé (Fr), 100% Orange (Jp), Ron Régé Jr (Usa), Remed (Fr), J. Otto Seibold (Usa), Seripop (Ca), Yassine (Fr).
Mais ce cahier comporte surtout une interview de Massin (86 ans aujourd’hui), "Graphiste" parmi les graphistes auteur de l’inévitable et formidable "La lettre et l’image". L’interview est illustrée d’abécédaires de sa collection. Ses propos sont simples et rafraîchissants, les évocations et anecdotes y sont très courtes mais suffisantes pour comprendre que ce sont une curiosité et une soif d’images démesurées qui ont fait de cet autodidacte un des graphistes et maquettistes les plus respectés.
Les Cahiers de l’Articho N°3 se découvre aussi ici
À ces alphabets issus du Cahier de l'Articho, je me permets d'ajouter ceux-ci.
Alphabetical Warefar, Oliver Munday.
Alphabetical Industrial typography par Kalle Hagman
Tous ces alphabets m'ont fait penser à un autre achat récent, un petit livre carré au titre de Étienne Charry présente les Synchrotypes, paru aux Requins Marteaux. Étienne Charry est musicien pour ceux qui s'en souviennent, il faisait parti du groupe Oui-Oui avec Miche Gondry dans les année 80. On peut découvrir tous ses projets musicaux sur un site très complet (vidéos, musique…).
Le livre est accompagné d'un CD 4 titres, base initiale du projet mis en place ici.
Étienne Charry a composé 4 morceaux d'un groupe fictif et à demandé à des faiseurs d'images de sa connaissance (photographes, illustrateurs, metteur en scène...) de créer la pochette de ce groupe imaginaire.
A écouter le morceau Smash. Etienne Charry, les Synchrotypes