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Ces quelques alphabets s’ajoutent aux autres déjà présents ici. Celui de la langue des signes (dessiné ici par Albert Tabaot) est ensuite malignement repris par l’artiste Jonathan Keller Keller à l’aide de pochettes d’allumettes.
Ce détournement de pochettes ne s’arrête pas à l’alphabet.
Une chose en amenant une autre ces trois nouveaux alphabets animés s’ajoutent à ceux-ci.
Alphabet animé par Alessandro Novelli du studio N9VE
Une autre machine de Rube Goldberg (comme il en a déjà été question ici) et qui tient ici dans deux valises. Il s'agit d'une réalisation du studio de design Néerlandais HeyHeyHey qui ici a miniaturisé les principales actions d'une bien plus grosse machine que vous pouvez voir ici.
Le chemin et les 38 actions nécessaires pour timbrer une carte postale. Pourquoi faire simple ?
Un ami m’a fait parvenir cette vidéo qui, je trouve, a sa place ici. Miwa Matreyek, plasticienne américaine, s’y joue de nous et illusionne à tours de bras. Animations, vidéos, ombres chinoises s’entremêlent dans une projection multicouche où le réel joue avec le fantastique. Ces illusions oniriques sont présentes dans ces autres films et performances visibles ici.
Une amie m’a fait parvenir une vidéo de "réactions en chaîne" ou d’effet domino et comme d’habitude ça me fascine. Quelques heures plus tard j’apprends la mort de David Weiss du duo Fischli/Weiss artistes suisses que j’avais découvert par leur vidéo «Le cours des choses » justement basée sur l’effet domino.
Une chose en amenant une autre et profitant de ce hasard de calendrier je me dis que c’est un sujet de note voire de catégorie sur ce blog.
Voici donc la vidéo reçue, celle de Fischli et Weiss et quelques autres usant de cet effet domino.
Ces installations animées portent en fait le nom de Machines de Rube Goldberg du nom de leur créateur Rube Goldberg, illustrateur américain qui fit les belles heures New York Evening Mail avec ses strips mettant en scène des machines qui réalisent des choses simples de manière délibérément complexe.
Ce n’est pas souvent que je saute au plafond ou que je m’emballe. Le dernier disque de Dojo Cuts et de sa chanteuse Roxie Ray m’en donne une putain d’occasion.
Invitée de la formation australienne (qui a su s’effacer derrière cette voix incroyablement chaude et envoûtante), Roxie Ray enlève le morceau avec l’aide bienfaitrice de cette formation soul-funk des plus carrée. A vous de voir d’entendre…
Take from me Dojo Cuts, featuring Roxie Ray. RecordKicks
Sur cet Roxie Ray reprend de belle manière le morceau I'd Rather go blind qu'avait si bien chanté Etta James (morte en janvier).
Etta James. Dessin L. Jacquy
La magie (c'en est encore pour moi) d'internet me permet de glisser ici cette vidéo de l'émission BB King &friends enregistrée au Ebony Showcase Theatre de Los Angeles le 15 avril 1987 entre Etta james et Dr John.
A voir absolument. Comme dirait Nobel c'est de la dynamite !
Version acoustique et dominicale de la très entêtante chanson de Martin Angor Je voudrais quelque chose. Il sera sur scène ce vendredi 23 mars à La Lune des Pirates (Amiens) pour un concert assurément plus électrique et des chansons de son premier album (en écoute ici) et de son prochain CD à venir au plus vite, on le veut !
Un peu débordé, je ne fais que passer. Juste le temps de glisser ici quelques alphabets mis de côté pour une fois ou je n'aurais pas trop le temps. Apparemment c'est aujourd'hui.
Cette note se terminera par ce qui en fut à l’origine. Une vidéo animalière reçue par mail d’un ami peu enclin aux gags potaches. J’y jetais donc un coup d’œil, d’abord incrédule, puis rieur et enfin interrogateur. La chose me faisait penser à William Wegman, à son travail et à son livre pour enfant Chip veut un chien, où un jeune chien-humain ne rêve que d’avoir un… chien !
On s’en mord la queue.
C’est ici comme dans ma tête, les images se suivent, les choses en amènent d’autres et ça donne une note sur l’anthropomorphisme sans queue ni tête.
On y trouvera un alphabet, une tatoueuse, un taxidermiste réputé…
Il y a déjà sur ce blog plusieurs alphabets ou abécédaires illustrés, William Wegman en réalisa un avec ses chiens pour l'émission Sesame Street. On ne s'en prive pas.
L’humour et le décalage de Wegman nous interrogent aussi sur nos propres comportements et nous font souvent nous regarder nous. Mais n’est pas Wegman qui veut, les auteurs de cartes postales, volontairement kitsch ou pas, se dépassent pour humaniser des petites bêtes apparemment pas toujours volontaires. Mais qui ne dit mot consent.
Un Chimpanzé gardien de zoo. Carte postale américaine. 1915
Vous trouverez une collection impressionnante de cartes postales kitsch sur le site Popcards
je me suis souvenu d'une photo vue dans le livre "Roadside Americana", sur les enseignes et attractions du bord des routes aux États-Unis. Délires en tout genre chargés d'arrêter le touriste. Sur cette photo des animaux empaillés jouaient aux cartes. Cette attraction existait semble t'il déjà dans les années 1930.
Sud Dakota. Wall Drug, Animal Quartett. Roadside Americana. Photo Eric Peterson
Dans cette scène il s'agit de têtes empaillées agencées sur de mannequins. La taxidermie anthropomorphique, elle, nécessite la transformation d'un animal "complet" à qui l'on donnera des attitudes humaines dans des décors miniatures semblables aux maisons de poupées. Ce passe-temps typiquement anglo-saxon a ses passionnés et ses petits musées.
Walter Potter, pratiqua cet art (?) et créa dans les année 60 son propre musée, le Potters Museum à Bramber dans le Sussex.
On peut dire quà l'époque les rongeurs et les portées de chatons n'avaient qu'à bien se tenir, je ne sais pas ce qu'il en est aujourdhui mais Sue Jeiven, tatoueuse Newyorkaise réputée nous assure n'être responsable d'aucune mort pour réaliser ses sujets. Le personnage est impressionnant et loin du Walter Potter précédemment cité. Interview dans la boutique de la tatoueuse taxidermiste.
Y a-t-il de quoi se tirer une balle dans la tête ?
Pour finir la vidéo responsable de cette note. La technique est semblable à celle utilisée par William Wegman dans ses films (chien et humain dans le même pull). La bande son d'un restaurant et la patience des chiens à participer à cette plaisanterie avec leur maitre font le reste.
Un petit malheur personnel vient de m’éloigner du blog durant une semaine. Si comme je le disais dans une note précédente, Gustavo Dudamel sait me sortir du trou, il est parfois nécessaire de rajouter à cette prescription un analgésique puissant. Un petit air de rien, qui vous fait croire un instant que la vie qui continue est, et sera, un fabuleux conte de fée.
Ici une interprétation toute masculine par les Delta Rhythm Boys de Come Softly to me