Amiens, Somme, Picardie - Page 9
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No comment #7
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Les pieds au mur
C'est le carrelage typique que l'on trouve au sol des maisons dites "amiénoises", mais il fut largement utilisé dans toute la région. Les motifs sont extrêmement variés et méritent une note à eux seuls (elle viendra je pense)
C'est à La Landelle dans l'Oise que j'ai croisé cette maison. Seule la façade est carrelée.
Une façade de La Landelle, Oise. Juillet 2011. Photos L. Jacquy
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Florimond long minton
Trouvée ce dimanche cette représentation de Florimond long minton (Florimond long menton), le géant de la ville de Doullens. Faite de bois et de tissus elle mesure 45 cm, sa tête peut légèrement hocher. Elle possède les parfaites proportions pour entrer dans le théâtre de marionnettes picardes dont ch'Lafleur est le héros.
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Apparitions 2
Ça s'en va et ça revient, tags, affiches dans le quartier St Maurice, Amiens.
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Michel Bouvet à Saint-Riquier
Pour la deuxième année Michel Bouvet réalise l’affiche du festival de musique de Saint-Riquier (Somme).
Le Musée Départemental de l’Abbaye en profite pour proposer une assez grosse exposition de ses travaux, affiches culturelles, recherches, couvertures de livres, photographies…On nous promet, je cite : de découvrir le processus de création, d'élaboration et de réalisation de nombreuses affiches pour le théâtre, l'opéra, la musique, les expositions ou les festivals, en France comme à l'étranger. Chaque étape de travail, qu'il soit graphique ou photographique, y est ainsi développée par la présentation de nombreuses esquisses de travail, polaroids, tirages photographiques, dessins originaux...
À l'occasion de cette exposition, Michel Bouvet dévoile de nombreux travaux inédits, jamais montrés en France et à l'étranger.
L’exposition se déroule du 25 juin au 16 octobre.
Des renseignements sur le festival et sur l’expo iciPour faire d'une pierre deux coups, il est à noter que le bal du 13 juillet sera animé par André Minvielle que l'accès est libre et que c'est sur le parvis de l'Abbatiale.
André Minvielle avec ici Bernard Lubat à l'accordéon jouent IndifférenceLien permanent Catégories : Affiches, Amiens, Somme, Picardie, Illustration, Musique 0 commentaire Tweet -
Des arbres dans la guerre
À collecter d’ici de-là des cartes postales anciennes avec des châtaigniers (on saura sûrement un jour pourquoi), j’ai trouvé ces quelques cartes qui pourraient devenir un thème de recherche ou de collection.
Toutes sont de la guerre 14/18.
Les guerres modernes génèrent elles des cartes postales ? La réponse m'intéresse.
Ruines de la forêt d'Houthuist. Arbre servant de poste d'observation
Un obus allemand dans un un arbre de la forêt de Xermaménil.
Effet d'un obus de 75 sur un arbre.
On fuit en coupant les arbres fruitiers.
Les effets d'un obus de 75 sur un arbre du château de Mondement.
Bataille de la Marne, toujours les effets de l'obus de 75.
Le corps d'un cheval s'est retrouvé projeté dans un arbre.
Dans l'Argonne, un poste d'observation
Sentinelles dans et à côté d'un arbre.
Arbre transformé en poste d'optique pour l'artillerie.5 anglais dans un arbre
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Je m'appelle Wilson
Ce samedi, c'était brocante à Laboissière-en-Santerre (Somme). À l'écart des stands, rue de Roye, un personnage de bois interpelle. Face à la maison du propriétaire, en bordure d'un pré, trois créations disparates. Sur la gauche, ébauche d'art topiaire avec une otarie et son ballon jaune. Au centre un chalet de bois à l'agencement méticuleux, réalisé avec soin fait office d'abreuvoir pour les oiseaux. À droite un dénommé Wilson, avec une salopette d'écorce bleue sur un tronc rouge fume la pipe, un chien de jardinerie à ses côtés. Jambes et tronc sont d'un seul tenant, branches et bûches constituent le reste du corps. Curieux ensemble donc, mélangeant, art du jardinier, bricolage, et création franche.
Laboissière-en Santerre, juin 2011. Clichés L. Jacquy
Hasard du calendrier, comme l'on dit, ce même jour, je reçois le numéro de la revue Gazogène consacré à Marie Espalieu, grande créatrice d'hommes et autres créatures de bois. Le livre est largement illustré (notamment de quelques photos de Doisneau) offrant un éventail assez large de ses créations. Je regrette tout de même que l'impression offset (et ses nuances de gris) des anciens numéros ait disparu au profit de la reprographie. Vous en saurez plus sur le contenu de "L'esprit des branches" ainsi que sur les moyens de se le procurer sur le blog de Jean-Michel Chesné.
Couverture du N° 32 de la revue GazogènePS. Je suis sot et le regrette bien. Toutefois cela me permet de m’esclaffer franchement à la lecture d’articles “érudits” comme celui, hélas non signé, intitulé Séraphine et Marie. Mais pourquoi toujours dénier l’incomparable ?
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Brigitte Bardot, Bardot…
La brocante de Long (80) est toujours agréable, et si la bonne fortune n’est pas toujours là, elle vaut toujours le déplacement pour son ambiance estivale. C’est une des rares brocantes du samedi, elle commence à 12h, et Long (paradis des pêcheurs) est habité chaque week-end de “gens d’ailleurs", venus là pour profiter des marais et de la vallée de la Somme.
Cette fois-ci, Brigitte Bardot était au rendez-vous, sous la forme de quatre photos argentiques trouvées au fond d’un carton de vieux papiers.
On imagine toujours mal le cheminement qui les a fait atterrir là.
Sur la première photo, si BB est reconnaissable à la milliseconde, je me demande qui est auprès d’elle. Le nom de Laurent Rossi (fils de Tino) me vient à l’esprit. À moins que ce ne soit…
…son nom ne me reviens pas.
Mais qui est cet inconnu ?Sur la seconde photo, chemise rouge ouverte sur un torse velu, le regard noir et la coiffure de Michel Delpech, BB tient une guitare que l’on aperçoit à peine.
Mais qu’elle est ce duo non référencé de Bardot ?Le troisième cliché casse le rêve et l’énigme tourne court. Une autre guitariste est là, mais surtout la vue d’ensemble nous laisse entrevoir le décor.
Une machine à jambon, un étal frigorifique de boucherie, et notre nouveau héros nous qui apparaît tout entier. La chemise rouge du play-boy, se transforme en tablier de boucher.La quatrième photo nous dévoile un garçon boucher en tablier blanc.
On sait pourquoi BB ne va plus acheter ses chipolatas elle-même, obligée qu’elle était de pousser la chansonnette une fois le rideau de fer baissé.
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Apparitions 1
Vus sur les murs du quartier cette semaine.
Un pochoir cerné de coups de bombe.
Il n'a fait que passer la BAT (Brigade Anti Tag) veille au grain.Une vision assez noire du futur proche.
Des dragons de papier sur des volets toujours clos.
Les affichettes sont les restes du passage de Princesses Peluches et son spectacle Kristin.
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Franck Montardier - figures visages
Pour qui n’a pu voir l’exposition Franck Montardier à Amiens au Safran ou à Abbeville à l’École des Beaux-Arts une cession de rattrapage est possible. Le catalogue de l’exposition vient de paraître. Avec beaucoup de retard hélas (après les expositions), il faudra donc se déplacer ou écrire au Safran pour l’obtenir.
Franck Montardier, au Carré Noir. Amiens. Janvier 2011. Photo Irwin Leullier
Peindre c’est la vieLe CARRÉ NOIR du Safran puis l’école municipale des Beaux-arts d’Abbeville ont présenté l’exposition singulière de Franck Montardier.
L’auteur qui n’a aucune référence historique ne s’inscrit dans aucune école ou filiation artistique. Il ne se reconnaît pas non plus comme artiste ni même comme peintre et n’a aucune ambition artistique. Mais Franck Montardier peint avec fougue et ténacité. Son projet est de peindre, uniquement de peindre et la peinture est pour lui son véritable espace d’expression. Il s’y sent bien et y trouve une vraie raison d’être.
De par son mode de production et la manière d’aborder librement la peinture et le tableau, Franck Montardier pourrait être considéré comme un singulier de l’art. Il peint de façon instinctive, sans préparation. Il raconte en image ce qu’il a vu ou ce qu’il a perçu ; il va vite car c’est dans l’instant qu’il a le désir de peindre. Il n’a pas de style maîtrisé et cela n’a aucune importance pour un travail délibérément direct et instantané. Sa production est abondante et pulsionnelle, multidirectionnelle et est emprunte de beaucoup de spontanéité.
Pour Franck Montardier, peindre est vital. Sa production est caractérisée par l’urgence, celle de fixer aussi vite que possible une sensation ou des préoccupations personnelles. Cette attitude le différencie de la majorité des artistes qui ont des stratégies artistiques et qui construisent dans leur temporalité un projet global. Chez Montardier, il n’en est rien ; il peint de façon brute, sans détour et sans avoir besoin de se justifier. Il parle difficilement de sa peinture, mais celle-ci parle de lui et pour lui, de ses rêves et de ses imaginaires ou souvenirs.…Extrait de l’introduction. Alain Snyers. Janvier 2011
Franck Montardier, Portrait de l'assemblée catholique. Photo Irwin Leullier
Franck Montardier, Portrait et cruche Photo Irwin Leullier
Franck Montardier, le symbole. Photo Irwin Leullier
L'exposition au Carré Noir Janvier 2011 Photo Irwin Leullier
Franck Montardier, L'impuretée. Photo Irwin Leullier
Franck Montardier, Sans titre. Photo Irwin Leullier
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